Quand les mots ne marquent pas les maux, alors la désinformation est manifeste

CHRONIQUE (SIWEL) —  La rumeur court toujours, comme on dit. Mais de quelle rumeur, s’agit-il, alors que les Kabyles souverainistes s’apprêtent à démontrer leur choix indépendantiste.

A Paris, en Kabylie, des milliers d’entre eux, drapeau Kabyle en main, renouvelleront leur engagement aux côtés du MAK-Anavad et de son président, Ferhat Mehenni, pour qu’ ils vivent libres et indépendants, parmi les autres peuples.

Ils l’ont fait en 2016. Ils le referont en 2017, année exceptionnelle, parce que charnière, du combat pacifique, élargi à toutes les couches de la communauté Kabyle, dont, pour la première fois, un collectif d’artistes connus. 2017 sera une récolte politique importante, derrière un drapeau et un Mémorandum, transmis aux Nations Unies et aux instances internationales.

La fierté Kabyle donne de la gêne au pouvoir d’Alger, qui mobilise ses troupes de police et de renseignements, à l’effet de manipuler, de conditionner, de propager, de désinformer, autant des individus que des groupes éparses : l’objectif est d’attenter au processus politique de libération de la Kabylie.

Les preuves sont visibles depuis quelques temps. Elles ont démarré avec les turbulences makistes et les manœuvres parisiennes.

Les méthodes sont différentes pour un but ultime : discréditer et déstabiliser le MAK-Anavad, comme si les milliers de manifestants, dans la diaspora et en Kabylie, ne suffisaient pas à prouver le degré majoritaire d’engagement à la cause.

Acte1 : Au moment des infiltrations opérées en Kabylie et en France, ces manœuvres, conçues comme leur prolongation, essayaient de dénigrer les responsables des instances du MAK-Anavad. Il a été découvert que des pseudo souverainistes, jouant à la fois du drapeau et des mots-clés, appelaient à convaincre de vrais militants à se structurer en dehors des institutions du MAK-Anavad.

Acte2 : Des éléments d’Élancourt ont été missionnés pour créer la structure parallèle connue. Dans le même temps, l’annonce qui se voulait déstabilisatrice, s’accompagnait d’une « info » relative à la rencontre de Ferhat Mehenni avec un ex général. Il ne s’agit plus de rumeurs mais d’un plan concerté pour tamponner le MAK-Anavad.

Acte 3 : Il est admis désormais que le pouvoir algérois utilise, également, des éléments connus, membres d’un parti Kabyle, pour accompagner ces rumeurs et désinformations.

A Bruxelles, ces mêmes éléments, exhibant un drapeau Kabyle à l’occasion, n’hésitent pas à contester la Coordination du MAK-Anavad récente, à travers la diffamation de ses membres.
Le mot d’ordre de cette manipulation est simple : désinformer et se substituer, ensuite, provoquer… l’implosion.

Cette façon de procéder, de la part des SR, a été, par le passé, utilisée, quand il a fallu rédiger et envoyer des lettres anonymes de dénigrement, sur les réseaux sociaux.
Malheur pour leurs auteurs : ils ont été confondus. Il s’est agi du correspondant local d’un journal dit « indépendant » et plus grave, du représentant officiel d’un parti… Kabyle !

Acte 4 : La rumeur circule vite comme le vent. Quand les mots ne marquent pas les maux, alors la désinformation est manifeste. Elle est là. Et la manipulation suivra ! Cette fois-ci à Boumerdes, la rumeur, propre aux services de renseignements, cite Massa Rachida Ider, autour des questions d’argent !
Il n’est pas interdit de voir une rumeur graduée : c’est l’une des missions confiées à tous les Services Dz, pour essayer de semer le doute à quelques jours du 20 avril.

Acte 5 : Les pressions psychologiques et les menaces physiques des conférenciers en Kabylie constituent un autre segment de ces perturbations, qui donnent le ton d’un affolement du régime algérois.

La France n’est pas indemne dans cette situation, qui veut que le pays Algérie concentre son oppression sur la Kabylie et ses enfants, comme en 1857 et 1870 ou encore, plus récent, de 1954 à 1962.

De la rumeur… au Cheval de Troie, mais les Kabyles ne peuvent être les Troyens.

Mas Atcheba
SIWEL 141533 Apr 17

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