LONDRES (SIWEL) — L’ex-agent des services de renseignement algériens, Karim Moulai, qui avait fait des révélations explosives sur l’implication du DRS algérien (ex-SM) dans des massacres de civils, a réagi depuis la Grande Bretagne où il s’est installé à l’enlèvement du ressortissant français en Kabylie : « Ce sont les généraux Toufik, Redouane (Ben Amara) et Rafik qui sont derrière l’enlèvement du ressortissant français »

 

Voici la traduction en français de ce qu’a écrit Karim Moulai en arabe sur sa page FaceBook, l’ancien espion devenu opposant algérien :

Le Général Toufik et le général Redouane (Ben Amara) et le général Rafik sont derrière l’enlèvement du ressortissant français.
Selon les informations reçues de sources fiables de la capitale algérienne, le délinquant Toufik se réunissait secrètement récemment environ trois fois par semaine avec son nouveau bureau politique au complexe Sofitel propriété de Rebrab à Alger.
L’objectif de ces réunions était d’élaborer un plan solide pour contrecarrer la visite du juge français Marc Trévidic, visite prévue à la mi-Octobre pour enquêter sur l’assassinat des sept moines français en Algérie en 1996.
Le nouveau Politburo qui est en contact permanent avec un agent de renseignements algérien à Paris qui leur fournissant des listes de ressortissants Français qui obtiennent un visa de visite pour l’Algérie, a reçu des informations sur l’arrivée d’Hervé Pierre Gourdel.
La dernière réunion a eu lieu pour préparer son enlèvement, suite à quoi le général Redouane (Ben Amara) et le général Rafik avec d’autres officiers se sont penchés sur la planification de l’enlèvement.
Selon la source de foi, le ressortissant français était l’objet d’espionnage par les services secrets algériens depuis son arrivée en Algérie, jusqu’à ce qu’à son enlèvement par un groupe des services secrets algériens sous couvert de Daesh.

Karim Moulai
Royaume-Uni
23/09/2014

Cet ancien officier de l’armée algérienne, en rompant le silence, avait fait des révélations explosives sur l’implication du DRS algérien dans des massacres de civils durant la décénie noir (1991-2000) en reconnaissant que des officiers algériens recevaient des ordres de leurs hiérarchies, pour se déguiser en maquisards islamistes et faire raids sur des villages et y massacrer hommes, femmes et enfants : « Dans les coffres de nos voitures, on était muni de stocks de fausses barbes, de Qamis afghans et de turbans, on se déguise avec, avant de fondre sur nos victimes… » avait-il expliqué à la chaîne Al Hiwar.

wbw
SIWEL 231315 SEP 14

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