CASABLANCA (SIWEL) — Hier après-midi, à Casablanca, le Makhzen marocain a procédé à l’arrestation de dix militants Amazighs appartenant à l’organisation Izerfane (NDLR : les droits). Ces derniers ont été emprisonnés au commissariat central de Zerktouni pour avoir distribué des tracts appelant à une marche pacifique le 20 avril pour célébrer à l’instar des autres peuples amazigh cette journée historique de lutte et d’espoir en faveur de la langue, de la culture et de l’identité amazighe victimes du négationnisme arabo-islamique des Etats illégitimes d’Afrique du Nord.

 

Les forces royales du Makhzen à Casablanca ont procédés à l’arrestations d’une dizaine de militants Amazighs en raison de la distribution par ces militants de tracts appelant les habitants de Casablanca à participer massivement à la marche pacifique du mouvement Amazigh prévu le 20 Avril 2014.

Le site d’information Amazighworld précise qu’ « Il y a une semaine trois syndicats marocains FDT, CDT et UMT ont été autorisé par les autorités marocaines à faire compagne de leur marche qui a lieu le 6 Avril dernier à Casablanca. Il semble donc que les Amazighs n’ont pas le droit de marcher, de protester contre le mépris dans leur propre pays qui est pris en otage par l’idéologie arabo-islamique. ».

Le 20 avril est une date qui gêne tous les Etats artificiel d’Afrique du Nord pour la simple raison qu’elle leur renvoie en pleine figure la nature coloniale de leur gouvernance. En effet, un Etat qui ne soit pas proprement amazigh en Afrique du Nord ne peut pas être autre chose que l’expression d’un colonialisme qui ne dit pas son nom. Et ce n’est pas parce que l’Occident cautionne le « Maghreb Arabe » qui constitue une véritable spoliation, que cela est vrai. Jusque dans le fin fond des villages de Tamazgha, plus personne n’ignore aujourd’hui que l’Occident s’évertue à maintenir des Etats artificiel dans le but de spolier les peuples autochtone de leurs richesses naturelles, en particulier énergétique.

Non satisfait des « belles avancées démocratiques au Maroc », pour reprendre la terminologie officielle européenne, en particulier françaises, AmazighWorld rapporte que « le parlement marocain a officiellement annoncé, il y a quelques mois, l’interdiction de parler au parlement en langue Amazigh pour barrer la route à tous les parlementaires qui essayeront encore une fois de parler en langue Amazigh, après la tentative faite par une parlementaire » ;

« La semaine dernière le même parlement a eu l’audace d’annuler complètement un bulletin de vote d’une parlementaire pour la seule raison qu’elle l’a écrit en langue Amazighe bien qu’elle est une langue officielle. Toutes fois, et en même moment il a accepté trois autres bulletins écrit cette fois-ci en langue française qui n’est ni nationale ni officielle ! » Rajoute le site amazighe d’information.

Enfin, AmazighWorld conclu en ces termes : « De ceci, on peut comprendre que les Amazighs n’ont pas de place au Maroc arabo-islamique. Un des deux doit donc disparaitre : l’arabo-islamisme ou les Amazighs ! »

Et finalement, tous les peuples amazighs après avoir longtemps cru à une possible fraternité finissent par se rendre à l’évidence que de concession en concession, les amazighs sont en passe de tout perdre et que désormais se pose une seule et unique question : les amazighs doivent-ils accepter de disparaitre pour laisser place au colonialisme arabo-islamique ? Tous les autres débats ne sont que des leurres qui font gagner un temps inestimable aux ennemis des peuples amazighs

maa,
SIWEL

source AmazighWorld
Voir le lien ci-dessous

http://www.amazighworld.org/human_rights/index_show.php?id=4305 http://www.amazighworld.org/human_rights/index_show.php?id=4305

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