KABYLIE (SIWEL) — On sait que pour le régime algérien, Ferhat Mehenni est l’homme à abattre depuis qu’il a proclamé le premier Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad) le 01/06/2010 à Paris. La récente mise de la Kabylie sur les rails de l’indépendance fait de lui l’ennemi public numéro un, à éliminer par n’importe quel moyen.

 

Depuis qu’il a annoncé la nouvelle feuille de route, pour les trois ans à venir, consistant en la nomination d’un corps diplomatique kabyle, du dépôt d’un Mémorandum d’autodétermination de la Kabylie auprès de l’ONU, de la mise sur pied d’un parlement kabyle, d’un Fonds de Souveraineté de la Kabylie et enfin, l’instauration de la discipline au sein du MAK et d’une autorité kabyle en Kabylie, les radars du colonialisme algérien s’affolent.

Son téléphone est en permanence sur écoutes et ses empreintes vocales sont intégrées dans les logiciels des technologies d’espionnage du DRS. Des budgets colossaux sont débloqués pour le pister et le piéger en toutes circonstances.

Des nombreux tracts anonymes appelant à son lynchage par l’opinion publique se sont multipliés depuis un an sur les réseaux sociaux et sur le terrain. Ces tracts rédigés par des experts militaires en intox sont en général signés de façon anonyme par de soi-disant « Militants du MAK ».Ils lui attribuent tous les maux possibles et imaginables : des financements occultes, des fréquentations extrémistes et douteuses, des airs de dictateur, une vie dissolue dans les bars et les « hôtels cossus » de la région parisienne…

Si Ferhat Mehenni menait une telle vie, aurait-il dérangé le régime algérien ? A l’évidence non, bien au contraire il l’y aurait encouragé.

Or, les nombreux communiqués qu’il rédige lui-même ou qu’il corrige chaque jour, les livres qu’il écrit, les musiques qu’il compose et les réflexions de qualité qu’il publie… sont à eux-seuls des démentis cinglants à ces propagandes nauséabondes que Tartag s’apprête à déverser sur la toile. Cela rappelle Lech Wałęsa quand, au plus chaud de son combat pour la démocratie en Pologne, le régime soviétique projetait de le ridiculiser au travers de publications, de rumeurs, voire même d’une bande dessinée dont il serait l’anti-héros.

Après lui avoir assassiné son fils aîné, Ameziane le 19/06/2004 à Paris, les nombreuses tentatives d’assassinat contre lui, les dissensions internes artificiellement créées ces derniers temps au sein du MAK, on s’apprête à lui porter l’estocade mortelle : la diffamation tous azimuts.

Ce qui gêne le pouvoir algérien n’a jamais été le mode de vie du président kabyle qui tient à son honorabilité par respect à lui-même et à sa cause. Ce qui lui vaut autant de haine et de hargne pour l’abattre n’est autre que le projet d’indépendance de la Kabylie qu’il fait avancer chaque jour un peu plus.

A l’approche de l’échéance du 20/04/2017, et dès ce Yennayer où des marches le 12/01/2017) pour l’indépendance de la Kabylie vont contraster avec la violence des « émeutiers » professionnels missionnés par Alger pour ré-algérianiser la terre kabyle et ayant sévi la première semaine de janvier 2017 (Voir la déclaration de Cherif Ould Abbas, ministre algérien, félicitant les casseurs kabyles). Le pouvoir algérien, selon des sources crédibles, va passer à une autre étape pour tenter de détruire l’homme et en salir la cause. Cela se fera à force de coups tordus et d’intox médiatiques qui vont envahir le net et les réseaux sociaux. Des montages audios et vidéos vont être produits en surnombre pour essayer d’avilir cet homme dont la droiture et l’engagement permettent à la Kabylie de revenir du néant vers la vie et la liberté.

Mais, même à côté de tous ces complots, il est certain que s’il y a faille dans son dispositif de sécurité, il sera abattu tôt ou tard. Faire de lui un martyr sera toujours un moindre mal pour les assassins d’Alger que de le laisser mener la Kabylie vers son indépendance.

La Rédaction
SIWEL 101542 JAN 17

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