Le patriotard Yacine Mahi Bahi réclame la tête du recteur de l’Université de Tizi-Ouzou

KABYLIE (SIWEL) — Yacine Mahi Bahi, qui prétendait être un ami de la Kabylie et de monsieur Ferhat Mehenni, vient de demander la tête du recteur de l’université de Tizi-Ouzou pour avoir autorisé la vidéoconférence du président du Gouvernement Provisoire Kabyle dans l’enceinte de l’Université Mouloud Mammeri.

Je me souviens du jour où ce psychiatre, originaire d’Oran, subjugué par le charisme et  l’intelligence de monsieur Ferhat Mehenni, était venu me supplier pour le lui présenter à Paris. Mieux que cela, le président du MAK-Anavad l’avait invité à prendre la parole à la fin de la marche du 16 avril 2016, et ce, malgré la réticence de ses collaborateurs.

Ainsi donc, il a suffi d’une panique médiatique à tendance raciste et haineuse en Algérie, causée par une conférence de monsieur Ferhat Mehenni via l’internet, pour que le patriotard Yacine Mahi Bahi se mette à hurler avec la meute dans le but de museler le droit d’un Kabyle à exprimer ses opinions publiquement.

Mahi Bahi Yacine a beau essayer de se faire passer pour un démocrate, dès qu’il s’agit de la Kabylie combattante, le racisme et l’antikabylisme des Algériens comme lui refont surface.

Chassez le naturel, il revient au galop. Il est si abîmé ce rideau de l’hypocrisie derrière lequel certains opportunistes essayent de se camoufler. C’est dégoûtant !

Je suis en même temps confiant et fier du fait de me sentir plus que jamais kabyle, aux côtés de notre incomparable leader, Ferhat Mehenni.

Se battre pour la liberté n’est guère un délit. Le peuple kabyle est un peuple rebelle avec raison. Il se bat pour se libérer depuis qu’il a compris que l’Algérie le rejette et fait des mains et des pieds pour décimer sa culture, son histoire et son identité.

et mes remerciements les plus sincères aux étudiants kabyles et aux membres de la Coordination Locale des Étudiants (CLE) de l’Université Mouloud Mammeri  qui ont réussi cet exploit pour l’intérêt de la Kabylie, la liberté d’expression, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et contre les apprentis dictateurs.

Samir Hamma Militant, photographe.

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