PARIS-DIASPORA (SIWEL) — C’est dans une salle archi-comble que Ferhat Mehenni a tenu une vente-dédicace samedi dernier au Royal Est, le café phare de la Gare de l’Est, à Paris. La salle n’a pas pu contenir toutes les personnes qui se sont rendues à cette rencontre, il y avait du monde même à l’extérieur…
Face à un public heureux de le retrouver, le président de l’Anavad a entamé son intervention en commençant par la mise en relief de la longue et vaine lutte de la Kabylie pour démocratiser l’Algérie toute entière.
Il est revenu sur l’énergie et les sacrifices consentis par la Kabylie pour démocratiser l’Algérie et les diverses étapes de cette quête de l’impossible, depuis 1963, avec les années de plomb sous la dictature de Boumediene, en passant par le printemps amazigh de 1980, la démocratisation de l’Algérie tant à travers les partis kabyles, seules et uniques organisations politiques dites algériennes se réclamant de la démocratie, de la laïcité et de l’identité plurielle de l’Algérie, qu’à travers les Archs de Kabylie qui ont élaboré la plate-forme d’El Kseur porté par des millions de kabyles en 2001 jusqu’à Alger pour n’avoir comme seules réponses qu’insultes, mépris, répression… dans l’indifférence générale des algériens bien plus proches de la Palestine que de la Kabylie.
A cela s’est rajouté l’assassinat de près de 150 jeunes kabyles à la fleur de l’âge, les mains nues, avec juste dans leur tête des rêves de liberté, leur attachement viscéral à leur langue et à leur culture kabyles!