KABYLIE (SIWEL) — Ces jours-ci, les structures coloniales algériennes (police, armée, administration civile, wali, chefs de dairas…) encore installées en Kabylie ne cessent de provoquer et perturber des actions citoyennes kabyles pacifiques et de commémoration.

 

Que l’Algérie fasse le deuil de voir la Kabylie répondre par la violence aux diverses violences qu’elle subie de la part de l’État colonial algérien actif en terre Kabyle.

La Kabylie chemine calmement, sereinement et avec la force de convictions et des lois internationales en vigueur pour se réapproprier son indépendance perdue en 1857 et léguée par la France à l’Algérie en 1962.

Le Gouvermement provisoire kabyle en exil (Anavad), par la voix forte de son président Ferhat Mehenni, l’avait déjà dit haut et fort, il y’a de cela quelques mois, le revoici pour rappel et consolidation pour que ces forces coloniales qui s’acharnent en Kabylie contre des citoyennes et citoyens pacifiques que leurs actions seront vaines et sans effets :

«  Si le pacifisme pourrait être considéré comme l’arme des faibles, le choix de la guerre pourrait, de son côté, être vu et interprété comme celui des désespérés.

Or, le peuple kabyle n’est ni faible ni désespéré.

C’est en toute responsabilité que nous avons tranché et choisi notre camp, nous avons pris le parti des valeurs contre celui de la barbarie» … (*)

Un message empli de sagesse et tout droit forgé dans les valeurs universelles du peuple kabyle.

Cependant, la moindre atteinte aux droits des citoyennes et citoyens en terre kabyle sera enregsitrée par l’Anavad et alourdira d’avantage le dossier algérien à l’international.

Force et honneur à l’Anavad, au MAK et à la Kabylie qui avance.

(*) Extrait de discours du président de l’Anavad.

Yidir
SIWEL 290254 JUN 16

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