AGADIR (SIWEL) — En plein pays amazigh, les islamistes passent à l’offensive contre ce qui reste de liberté de penser dans les régions amazighes qui n’ont pas encore complètement perdu leur âme. A Agadir, une dirigeante locale du parti socialiste marocain est agressée à l’arme blanche dans l’enceinte de son université en pleine journée, pendant qu’un jeune enseignant d’El Jadida est arrêté dans son collège par une brigade de la gendarmerie royale accompagnée de deux barbus après qu’une plainte « de parents d’élèves » l’accusent d’athéisme…

 

Maroc : le « commandeur des croyants » reste muet face à l'inquisition islamiste ; mieux encore, il l'accompagne et exhorte ses principaux alliés à ne pas quitter le gouvernement.
Au Maroc, si les amazighs tentent de s’affirmer face au négationnisme de la dynastie alaouite, les barbus eux sont courtisés par le Roi qui supplie, entre autre, le parti Istiqlal de ne pas quitter le gouvernement. Il faut rappeler que ce parti « Istiqlal » est arabo-islamiste à souhait et qu’il est le principal allié des islamistes « déclarés ». Le royaume alaouite, qui feint d’admettre la réalité amazighe à travers des reconnaissances factices telles que l’officialisation de tamazight, tout en maintenant obligatoire l’usage de l’arabe dans les documents officiels de l’Etat, courtise et accorde des libertés d’actions et de mouvements aux organisations islamistes, incontestables terreau du terrorisme islamiste local avant d’évoluer vers le djihadisme international grâce à la cupidité de la communauté internationale qui courtisent leurs sponsors.

Ce terrorisme religieux s’installe insidieusement à coup de milliards, généreusement distillé par l’industrie du terrorisme basée au Qatar et en Arabie saoudite. Il a pour victime prioritaire la société marocaine et plus particulièrement les amazighs qui représentent l’ennemi commun des régimes d’Afrique du Nord et des islamistes dans leur totale majorité, qu’ils soient, « frères musulmans », « salafistes », « djihadistes » de l’Aqmi ou de toute autre organisations islamo-terroristes qui pullulent en Afrqiue du Nord et au Sahel, et ce grâce au soutien actif des Etats illégitimes afin de combattre l’ennemi commun : les peuples autochtones d’Afrique du Nord et du sahel, c’est-à-dire les peuples amazighs. Au Maroc, le « commandeur des croyants » ne pipe pas mot face à l’inquisition islamiste, mieux encore il l’accompagne, à travers sa gendarmerie, dans ses actes d’inquisition.

Ainsi, à El Jedida, c’est un jeune enseignant qui s’est vu embarquer, lundi dernier, par une brigade de la gendarmerie royale sur la base d’une « plainte l’accusant d’athéisme». Ce n’est qu’à la mobilisation populaire locale que le jeune enseignant doit sa libération après une journée entière d’interrogatoires par les autorités publique du Roi Mohamed VI.
Le jeune enseignant a été relâché dans la soirée mais il a été convoqué pour le lendemain en vue de poursuivre son interrogatoire.

Le jeune enseignant a affirmé au journal « Lakome » que deux gendarmes accompagnés de "deux hommes barbus", se sont présentés lundi au collège, ont mené leur enquête pour athéisme au sein de l’établissement avant de l’embarquer pour un interrogatoire. Le jeune enseignant a nié toutes les accusations portées à son encontre et avance, pour se défendre contre cette inquisition qui ne dit pas son nom, qu’il « s’agit de rumeurs colportées par des collègues ainsi que par un individu qui prétend être le président d’une association de parents d’élèves, proche d’une association salafiste, qui ont convaincu une dizaine de parents d’adresser une plainte à la gendarmerie et à la délégation provinciale du ministère de l’éducation nationale, l’accusant «de nier l’existence de Dieu, nier que l’alcool soit interdit par la religion, d’émettre des doutes sur l’authenticité du Coran, et d’encourager les femmes à mettre en évidence leurs charmes» ».

Selon cet enseignant, il s’agit de tentatives de nuire à sa personne en raison de ses activités en tant que président d’un «club de l’éducation civique et des droits humains dans la région». L’éducation civique et les droits humains n’étant pas tout à fait compatibles avec la Charia, on comprend la hargne des barbus. Mais que « sa majesté », le « commandeur des croyants » aille jusqu’à faire accompagner les barbus par des brigades de sa gendarmerie « royale » pour faire subir des interrogatoires à des enseignants accusés d’«athéisme », pendant que des terroristes en herbe « s’exercent à égorger des femmes » dans les université royales, il ya a quelque chose qui échappe au bon sens élémentaire.

En effet, à Agadir, un inconnu, dépourvu des attributs classiques des islamistes, a agressé à l’arme blanche Fedoua Rejouani, membre de la commission administrative du Parti socialiste au cou. L’agression s’est déroulée hier mercredi dans l’enceinte de l’université Ibn Zohr d’Agadir. Le terroriste en herbe n’est pas allé jusqu’à égorger sa victime mais s’est contenté de la blesser au cou avant de lui glisser dans son chemisier un petit papier sur lequel il avait inscrit en arabe «l’Islam est la solution», un slogan bien connu de la mouvance islamiste internationale, toutes catégories confondues qu’ils soient prétendument modérés, salafistes non encore passé à l’action ou djihadistes de l’Aqmi, ou autre organisations terroristes qui pullulent dans le monde.

Contactée par le journal marocain « Lakome », la victime, étudiante en tourisme et communication à Agadir, un des plus grand centre urbain du pays amazigh marocain, a estimé que cette agression faisait probablement suite à un message posté sur le réseau social Facebook où elle affirmait que «la laïcité est la solution» et que « l’affrontement entre la laïcité et l’extrémisme était inévitable». Elle ne croyait pas si bien dire .

Avec Lakome,
zp,
SIWEL 231333 MAI 13

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