KABYLIE (SIWEL) — En venant parasiter la mise en terre mercredi dernier du maître de la chanson kabyle, Dda Taleb Rabah, chez lui à Tizit en Kabylie, deux ministres algériens ainsi que le wali de Tizi-Ouzou, tous tois représentant l’administration coloniale algérienne, ont du marquer leur « respect », malgré eux, au drapeau nationau kabyle dont une haie flottait au dessus de leurs têtes

 

Deux ministres algériens s’étaient invités pour faire dans la récupération, eux qui représente un état qui, aujolurd’hui encore, font tout pour saboter la carrière de tant d’artistes kabyles, préférant les dompter en les qualifiant d’algériens d’expression kabyle (sic).

Ains, le ministre de la Culture, l’arabisant Azzedine Mihoubi, qui interdit même de parler d’arabisation en Algérie, car pour lui, l’Algérie étant arabe (re-sic), lui préférant le terme de "généralisation" de la langue arabe; doit être choqué avec la banderole rendant hommage à Dda Taleb Rabah écrite en langue kabyle et avec des caractères latins !

Sans oublier son accompagnateur, un relais local, l’ineffable ministre de la Jeunesse et des Sports, le bachagha Ould Ali El Hadi, et entre les deux, juste derrière, le Wali-Walou (préfet; ndlr) de Tizi-Ouzou. Brahim Merad.

Bref, le cliché est pour le moins cocasse pour ceux dont la seule entreprise n’est autre que d’en finir avec l’identité kabyle, c’était sans compter sur le travail de terrain des militants souverainistes kabyles qui avaient levé ces drapeaux très tôt ce matin-là, réduisant à néant le plan communication de tout un système pourtant rôdé, passé maître es-"récupération pour désinformer".

ytt/wbw
SIWEL 251927 DEC 15

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