Madjid Aggad innocenté : De l’intérêt de toujours assumer son appartenance politique

TUVIRET (SIWEL) — Une fois encore, le pouvoir colonial algérien instrumentalise la justice à l’encontre des souverainistes kabyles qui défendent les intérêts du peuple kabyle et de leur patrie, la Kabylie.

Si avant hier, lundi 26 mars 2018, la Cour d’appel de Tuviret, suite à la première plainte déposée par le terroriste algérien « repenti » a confirmé que le militant kabyle Madjid Aggad est innocent, cependant, le 27 mars 2018, soit le lendemain, le Tribunal de Tuviret a aussi acquitté le terroriste « repenti » !

Ceci, alors que le « centre des crimes électroniques » d’Alger, a énoncé dans son rapport que le compte Facebook du terroriste « repenti » est non identifiable, le terroriste repenti a affirmé et reconnu à l’audience du 6 mars 2018 qu’il a bien publié sur Facebook les menaces de mort à l’égard de Madjid Aggad. Tout cela confirme bien que le pouvoir colonial algérien protège le terroriste « repenti ».

Si nous accueillons avec soulagement, le fait que Madjid Aggad ne soit pas condamné et emprisonné., toutefois, nous recommandons vivement aux militants souverainistes Kabyles qui sont arrêtés par les forces coloniales de répression algériennes ou dénoncés par les indicateurs locaux à la solde du pouvoir colonial, de refuser l’offre de ceux qui se précipitent pour les prendre en main, afin de leur proposer des avocats ripoux qui ne leurs rendent même pas visite et qui leur « conseillent » de ne pas afficher leur appartenance politique.

En suivant ces mauvais conseils, ils seront considérés par les procureurs et la justice algérienne comme des criminels relevant du droit commun avec au final de lourdes condamnations ! Faites-vous conseiller par les militants et les avocats du MAK.

La preuve est faite que la mobilisation et la lutte paient et qu’il ne faut jamais baisser les bras. De continuer à se battre contre l’arbitraire et de défendre les militants et les citoyens kabyles injustement emprisonnés et d’exiger leur libération, à chaque  fois que leurs droits politiques, civiques, de liberté d’expression et de conscience de trouvent bafoués par le régime dictatorial algérien !

wbw
SIWEL 281230 MAR 18