PARIS (SIWEL) — L’Union Nord-Africaine des Peuples, crée le 23 juillet dernier à Tanger (Maroc), prenant connaissance d’un projet de nouvelle constitution pour la future Libye, attribué à une aile du Conseil National de Transition, a invité mercredi le Groupe de Contact de l’ONU sur la Libye à attirer l’attention de ceux qui vont décider de l’avenir démocratique de ce pays sur les risques qu’il y aurait à faire de la charia la future source du droit libyen.

 

L'Union Nord-Africaine des Peuples appelle à l'officialisation de tamazight à côté de l'arabe en Libye
« Les pertes en vies humaines, consenties par les Libyens, toutes identités confondues, pour s’affranchir de la tyrannie, les efforts de la communauté internationale, notamment de la France et du Royaume Uni, pourraient par manque de vigilance être anéantis par un nouveau pouvoir aux réflexes et à la culture semblables à ceux de son prédécesseur », a souligné dans une déclaration l’UNAP.

Pour cette organisation que préside Ferhat Mehenni, « ce sont les Amazighs du Nefoussa (Ouest de Tripoli) qui ont pris la capitale libyenne à Kadhafi. Il serait injuste que la liberté qu’ils viennent d’arracher de haute lutte leur soit confisquée ».

L’UNAP a appelé dans ce sens à « reconnaitre à côté de l’arabe, les langues amazighes et le tega comme langues officielles » en Libye, tout en montrant sa disposition à se mettre au service des instances internationales et notamment de ce Groupe de Contact et « participer à toute mission de bons offices entre forces rebelles libyennes, en cas de mésentente ».

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SIWEL 241515 AOUT 11

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