AMERIQUE DU NORD (SIWEL) — La fondation Clinton est directement touchée par un scandale sur un don qu’elle a reçu de la part du gouvernement algérien. Au moment où les américains votent pour élire leur nouveau président, retour sur cet affaire qui a éclaboussé la candidate à la Maison Blanche, Hillary Clinton.

 

Le gouvernement algérien a dépensé 422 097 $ en faisant du lobbying auprès des fonctionnaires gouvernementaux des États-Unis sur des questions relatives aux droits de l’homme, selon les documents déposés en vertu de la Foreign Agents Registration Act. Les données recueillies par la Sunlight Foundation montrent que les dépenses globales du gouvernement algérien en matière de lobbying ont augmenté de façon spectaculaire en 2010, tout comme le nombre de réunions du Département d’État avec les lobbyistes représentant le pays.

A préciser que Hillary Clinton, à l’époque Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, a retiré l’Algérie de la liste des pays à surveiller pour le terrorisme juste après ce don.

Clinton a aussi rencontré le président algérien lors d’une visite au pays.

Nick Merrill, un porte-parole de Clinton, a refusé de commenter sur la possibilité de violation de code d’éthique par Madame Clinton.
En conséquence directe de la contribution à la Fondation Clinton, l’Algérie a reçu une passe sur ses violations des droits humains et les homicides arbitraires des citoyens Kabyles.

Le pays était initialement une préoccupation pour Clinton et son agence. Un rapport du Département d’Etat sur les droits de l’homme en Algérie a noté que «les principaux problèmes des droits de l’homme comprenaient des restrictions à la liberté de réunion et d’association» et a cité des rapports "d’homicides arbitraires des citoyens kabyles, corruption généralisée, manque de transparence, restrictions du travail et droits des femmes". Le rapport ajoute également que "l’Algérie a une économie relativement fermée".

A noter que l’Ambassade et Consulat des États-Unis ont émis un avertissement de voyage le 24 février 2015 qui a été mis à jour par la suite le 1er mars 2016. En ce moment, John F. Kerry, qui a succédé à Mme Clinton comme secrétaire d’État des États-Unis, a inclus la Kabylie comme une région à haut risque dans une manœuvre politique clairement calculée et orchestrée par le gouvernement algérien pour affaiblir encore plus la Kabylie, qui est le dernier bastion de la laïcité en Afrique du Nord.

Lire aussi : Travel Warning américain : le Gouvernement provisoire kabyle écrit au département d’Etat

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Jugurtha Kichane
SIWEL 072034 NOV 16

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