Paris (SIWEL) — le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de football association (FIFA) fléchissent le genoux et cèdent à la tentation des « pourvoyeurs de fonds  » des pays du Golf arabique : Le voile islamique, qui n’est plus un symbole « religieux » mais « culturel », fait son entrée dans la compétition internationale au mépris de la charte olympique qui interdit tout signe politique, religieux ou racial.

 

Les pétrodollars des monarchies islamiques pulvérisent les règles des jeux olympiques et imposent le voile islamique
Selon certains observateurs, en particulier les associations et tous le réseau de défense des droits des femmes dans les pays à forte discrimination sexuelle, « l’argent prend le pas sur la neutralité de l’esprit sportif qui, par un " tour de passe-passe " assez incroyable mais néanmoins " cousu de fil blanc ", fait du voile islamique un " symbole culturel " et non " un symbole religieux ou politique" ».

En effet, les récentes décisions d’autoriser le voile islamique dans les compétition olympiques se servent de cet argument pour contourner l’article 51.3 de la charte olympique qui consacre la neutralité politique et religieuse des JO comme suit « Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique». Il est a rappeler que c’est l’application de cet article qui avait valu au 2 athlètes noirs américains Tommi Smith et Jhon Carlos d’êtres exclus à vie pour avoir soutenu les « Blacks Panthers » qui avaient, à l’inverse du voile islamique, des revendications de justice et d’équité en terme de droits civiques pour les noirs et les blancs aux USA. On se rappelle aussi que l’Afrique du Sud avait été exclue pour cause d’apartheid racial.

Eh bien qu’à cela ne tienne, les pays du Golf ont su convaincre à coup d’arguments économiques allant jusqu’à prétexter une évolution dans le droits des femmes en permettant aux pays appliquant la charia et imposant le voile islamique à la population féminine de prendre part aux compétitions internationales. Il est à noter que les jeunes femmes qui se sont soustraites à la pression sociale dans les pays fortement islamisés ou en butte à la montée de l’intégrisme islamique n’auront plus l’argument de «la tenue réglementaire » des JO ou de la FIFA; ces derniers leur ayant ôté le dernier arguments qui leur permettait de résister.

Certain observateurs avertis, à l’image de Jean-Michel Faure, expliquait dans une dépêche de l’AFP que «Les JO sont une énorme opération commerciale… » et « On accepte le voile à cause des lois de marché». «Au niveau du CIO, ils ont tout intérêt à accueillir tout le monde au risque sinon de se couper des pays arabes». L’émancipation des femmes musulmanes n’entre pas en ligne de compte.

nu/zp
SIWEL 241454 JUIL 12

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