Les manifestants, des « Libyan-Americans » comme ils se déclarent, ont rappelé les relations étroites et fraternelles entre les peuples libyen et algérien dans leurs luttes historiques contre des colonisateurs oppressifs. Bien que l’ambassade d’Algérie ait refusé une entrevue, un fonctionnaire a déclaré à la presse présente sur les lieux que « le gouvernement algérien ne partage pas l’avis de Kadhafi en matière de lutte contre les forces révolutionnaires ». Ce à quoi les manifestants avaient montré leur désaccord.

L’un des manifestants s’est plaint que « la presse algérienne considère ces accusations comme inspirées par le Maroc, ce qui est faux car la Libye ne doit pas être victime des divergences persistantes entretenues par l’Algérie et le Maroc sur le Sahara occidental et qui a bloqué la construction de l’Union du Maghreb arabe et ce depuis 1989 ».

Ashraf Tulty de la coordination "Libyan Emergency Task Force" (LETF) affirme que « les manifestants continueront à venir devant l’ambassade d’Algérie et enverront des courriers et d’autres formes de communication pour faire passer le message qu’ils soutiennent le peuple libyen et ils souhaitent que le gouvernement algérien fasse de même. ».

wbw
SIWEL 301354 AVR 11