L’ENCERCLEMENT PAR LE MAL

KABYLIE (SIWEL) — L’acharnement médiatique tant sur les médias algériens que sur les réseaux sociaux à l’encontre de Monsieur Mellal et partant de la JSK et de tout ce que ce club (sigle) symbolise, est révélateur d’une envie destructrice de tout ce qui s’apparente avec une Kabylie prospère, rivée sur son avenir et celui de ses enfants. Les auteurs visibles et invisibles de cette levée de boucliers, ne visent qu’une chose : semer la zizanie voir le chaos dans cette Kabylie martyrisée depuis 1962 à ce jour.

Ce qui est enclenché n’a rien à voir le sport (la JSK est en bonne position dans le classement et participe à une coupe d’Afrique) au contraire les manipulateurs de l’ombre chauffent le tambour de la division des rangs, de l’incertitude pour des buts machiavéliques. La haine déversée ces jours-ci envers le club phare de la Kabylie, aurait pu conduire à des affrontements ente supporteurs (les pour et les contre l’actuel président du club) si les tribunes des stades étaient ouvertes au public. Heureusement (pour une fois), la crise sanitaire est là pour empêcher justement le face à face entre les deux camps.

Devant ce climat malsain et délétère, il est tout à fait légitime de se poser des questions quant au tenant et aboutissement de toute cette opération. Si dans la rue les opinions divergent sur les performances sportives du club, par contre la majorité est unanime pour affirmer que ceux qui en veulent à Mellal, en vérité ne veulent que vider le club de sa portée politique et de tout ce qu’il charrie comme mémoire de lutte pour une culture, une identité. La chose en fait n’est pas nouvelle. En ce souvient que durant l’époque de Boumediene que le mot kabyle écorchait vivement se oreilles. Du coup on substitua au mot kabyle le terme Kawkabi et comme cela ne suffisait pas au lendemain de la fameuse victoire de la JSK sur le NAHD lors de la finale de la coupe d’Algérie en 1977, on gomma carrément le sigle de la JSK pour la réduire en JET (jeunesse électronique de Tizi-Ouzou). Cet acharnement non pas seulement sur le club mais aussi sur son sigle à fait réagir Matoub Lounes dans le temps avec sa célèbre chanson : kkes-nneɣ la JSk/on nous a ôté notre JSK. Partant ce qui se trame ne peut étonner les kabyle avertis, casser tout ce qui symbolise la grandeur de la Kabylie n’est pas nouveau et n‘a épargné personne. Déjà du temps du MCB, nos hommes de cultures (écrivain, chanteurs, animateurs radio..) mais aussi nos politiques étaient souvent victimes de moult rumeurs assassines. Ni Idir, Ait Menguellet, Matoub Lounes, Malika Domrane ni Ferhat, Mammeri, Salem Chaker ne furent épargnés. Les services savaient distiller l’intox (souvent propagé, comme aujourd’hui, par les serviteurs locaux du régime, pour altérer l’aura dont jouissaient ces personnalités auprès de leur peuple. L’adage qui dit : qui veut tuer son chien l’accuse de rage, semble être bien suivi par les adversaires d’une Kabylie authentique.

La réponse à ces semeurs de troubles et notre sérénité. La cohésion de nos rangs. Et surtout l’abnégation dans notre travail pour toujours porter au plus loin cette Kabylie. En dehors de l’activité politique, il nous revient de redorer le blason de cette Kabylie par une mobilisation permanente en faveur de notre environnement tant social que culturel. Les villageois qui lancent des opérations : village propre, ces associations qui s’occupent de la préservation de la nature [reboisement, nettoyage tous azimuts..] et de notre culture, ces écrivains qui ne cessent d’enrichir notre bibliothèque de romans, de recueils de poésie et de nouvelles, ces traducteurs qui adaptent dans notre langue kabyle des œuvres universels sont des exemples à suivre pour consolider l’ancrage de notre Moi sur notre terre. Un MOI valorisé est le vecteur par excellence pour un avenir radieux au diapason de notre espoir.

H@S
SIWEL 140840 FEV 21