VGAYET (SIWEL) — Le Front des Forces Socialistes (FFS) a développé durant la première semaine de la campagne électorale des législatives du 10 mai 2012 un discours prônant l’option d’un « changement pacifique pour préserver la cohésion du pays ».

 

Législatives : le FFS craint une chute brutale du régime
Dans les différentes sorties même timides des candidats, le message du FFS se résume au fait qu’il y ait un changement pacifique qui éviterait au pays de "vivre ce qu’ont vécu certains pays de l’Afrique du nord" qui aspiraient au changement, tel que noté par Ali Laskri dans son meeting à Tizi-Ouzou. Il s’agit pour ce parti de "faire échouer toute tentative visant à affaiblir l’Etat algérien dans la perspective de déstabiliser et de diviser le pays" et de placer l’intérêt de l’Algérie au-dessus de toute autre considération afin de construire un Etat fort", avait-t-il expliqué.

Pour ce faire, le FFS, dont le bulletin de vote portera le chiffre 17, a incité les citoyens à "participer à la politique", critère indispensable selon lui, pour "un changement pacifique" que le FFS estime "difficile" mais "possible".

Pour rappel, le FFS avait été l’invité du Forum des chefs d’entreprises (FCE) pour présenter le programme économique du parti. Ce dernier avait été représenté par le président du comité éthique et conseiller économique du parti, M. Mohand Amokrane Cherifi. Ce dernier a expliqué que le FFS donnait la priorité à l’instauration de la démocratie et des libertés comme préalables à un développement durable, estimant que "tout part du politique et revient au politique", que "la politique doit prévaloir sur tout le reste", et que "la priorité c’est la politisation et l’éveil des consciences politiques".

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SIWEL 221900 AVR 12

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