ALGER (SIWEL) – Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a déposé dimanche 12 janvier, une demande d’autorisation auprès du ministère de l’intérieur algérien, pour une marche populaire le mardi 18 janvier 2011.

 

Le RCD appelle à une marche mardi à Alger
Cette marche préconisée a pur objectif selon le communiqué du RCD de "permettre aux citoyennes et citoyens algériens d’exprimer pacifiquement leurs inquiétudes et leurs revendications dans un cadre concerté en vue d’aboutir à la mise en œuvre d’une phase de transition permettant au peuple algérien de décider librement de son destin."

Pour ce parti d’opposition démocratique, l’heure n’est plus aux "tergiversations ou aux spéculations partisanes". Il est encore temps, souligne le RCD, de "sauver l’Algérie du chaos par un engagement citoyen à la mesure des enjeux". Nos ainés, dit-il, ont libéré la terre algérienne d’un ordre politique anachronique pour lui substituer un Etat démocratique et social. Le devoir de tout patriote algérien est d’honorer ce sacrifice et cette promesse, rajoute encore le RCD qui invite dans son appel "l’ensemble des forces patriotiques, toutes sensibilités confondues, à demeurer mobilisées pour déjouer les provocations et la désinformation".

Cette appel à la marche vise à faire pression sur le pouvoir d’Alger pour la "prise en charge des revendications citoyennes", notamment la libération de tous les détenus. Le RCD aspire à transformer la vague d’émeutes qui ont touché la quasi totalité de l’Algérie en un projet politique englobant les forces d’opposition afin de créer une alternative démocratique au système en place.

Nombreux sont les voix qui ont critiqué les partis politiques algériens notamment ceux de la mouvance démocratique pour leur "passivité" devant les événements de ce début d’année déclenchés pour protester contre la cherté de a vie et le chômage en Algérie.

Reste à savoir quelle sera la réaction des autorités algériennes par rapport à la demande déposée par le RCD sachant que le gouvernement algérien a interdit toute marche dans la capitale depuis juin 2001 suite aux graves dérapages survenus lors de la gigantesque marche organisée à l’époque par le mouvement des Aârchs de Kabylie aux ment forts des émeutes du printemps noir 2001.

Car dépit, toutes es tentatives de briser cette interdiction ont échoué excepté les marches organisée en 2009 par les Algérois en soutien à a Palestine.

Laisser un commentaire