VGAYET (SIWEL) — Affolé, l’Etat Algérien ne sait plus comment réagir face à l’inexorable ascension du MAK qui gagne de plus en plus de terrain. Non satisfait d’avoir instruit sa presse et ses médias de ne parler du Mouvement pour « l’autonomie » de la Kabylie que pour le dénigrer, et en ostracisant le vocable « autodétermination », l’Etat colonial Algérien instruit à présent l’ensemble de ses «institutions» d’empêcher le Mouvement souverainiste kabyle et son président de s’exprimer dans les institutions publiques.

L’objectif visé est sans aucun doute possible, interdire au MAK l’accès aux universités de Kabylie, tant il est vrai que l’écrasante majorité des militants, adhérents et sympathisants se comptent essentiellement parmi la jeunesse kabyle, et c’est bien ce qui inquiète le colonialisme arabo-islamique algérien en Kabylie.

 

En effet, pour commémorer la journée internationale des langues maternelles, l’association culturelle « Assirem » de la résidence universitaire Berchiche 3 (Leqser-Vgayet) a invité M Bouaziz Ait Chebib, président du mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) à animer une conférence le 21 février prochain.

Nous apprenons que le directeur de la dite cité a opposé une fin de non-recevoir à la demande déposée par les étudiants. Face à l’insistance de ces derniers pour comprendre les raisons de ce refus, le directeur leur avouera finalement que le nom du Président du MAK est affiché au niveau de toutes les administrations comme étant interdit d’être invité à intervenir dans des établissements étatiques algériens.

Après avoir instruit sa presse et ses médias de ne parler du Mouvement pour "l’autonomie" de la Kabylie que pour le dénigrer, et en ostracisant le vocable "autodétermination", l’Etat colonial Algérien instruit à présent l’ensemble de ses «institutions» pour empêcher le Mouvement souverainiste kabyle et son président de s’exprimer dans les institutions publiques. L’objectif n’étant évidemment pas d’empêcher le MAK d’aller s’exprimer par exemple à la wilaya (préfecture) de Tizi-Ou-ou, de Vgayet ou de Tuvirett, l’objectif visé est sans aucun doute possible, les universités de Kabylie, tant il est vrai que l’écrasante majorité des militants, adhérents et sympathisants se comptent parmi la jeunesse kabyle, et c’est bien ce qui inquiète le colonialisme arabo-islamique algérien en Kabylie.

ad,
SIWEL 172116 FEV 16

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