ARABIE SAOUDITE (SIWEL) — Le poète palestinien Fayad Ashraf a été condamné à mort pour « apostasie » par des juges d’Arabie Saoudite.
Il est lui est notamment reproché d’avoir publié un recueil de poèmes en 2007, Instructions internes, qui contiendrait des poèmes athées. Cette condamnation à mort intervient après une première condamnation à quatre ans de prison et 800 coups de fouets

 

Le poète palestinien Ashraf Fayad a été condamné à mort pour "apostasie". L’Arabie saoudite lui reproche d’avoir tenu des propos contre Dieu et contre le royaume. Une accusation qui repose sur un témoignage unique. "J’ai été très choqué mais c’était attendu. Je n’ai cependant rien fait pour mériter la mort", a-t-il expliqué au journal britannique The Guardian.

Ashraf Fayad, qui avait représenté l’Arabie saoudite lors de la Biennale de Venise en 2013, était inquiété par la police religieuse du royaume pour des poèmes aux idées athées. Le poète avait déjà été détenu en 2013, pour blasphème. Relâché le lendemain, Ashraf Fayad avait de nouveau été arrêté en janvier 2014. Cette fois-ci, il avait passé 27 jours au poste avant de se retrouver en prison.

En 2014, il est alors condamné à quatre ans de prison et 800 coups de fouet en première instance après une plainte provenant d’un groupe de discussion culturel dans un café d’Abha (sud-ouest). Un homme affirmait alors l’avoir entendu tenir des propos contre Dieu, tandis qu’un religieux l’accusait de "blasphème" dans un recueil de poèmes que le Palestinien a écrit il y a 10 ans.

Lors du premier procès, Ashraf Fayad avait démenti que son ouvrage soit "blasphématoire", mais s’était quand même excusé. La cour n’avait alors "pas voulu le condamner à mort". Mais selon l’ONG Human Right Watch, un autre tribunal est revenu sur cette décision, jugeant que "le repentir, c’est pour Dieu". Privé de carte d’identité, le poète n’a pu bénéficier de l’aide d’un avocat pour se défendre.

Pour Ashraf Fayadh, cette condamnation vient après de nombreux problèmes rencontrés avec la police religieuse. Pour ses amis, qui avaient alors lancé une page de soutien, la police religieuse n’ayant trouvé aucune trace "d’incitation à l’athéisme" dans ses poèmes, elle l’avait poursuivi pour avoir fumé et pour arborer des longs cheveux.

Voilà un pays qui ne cesse de violer les droits humains, l’Arabie Saoudite, où on coupe les têtes à coup de sabre, où on coupe les mains et les pieds, où on fouette sur les places publiques, et à qui on réserve les meilleures places et les meilleurs titres aux Nations Unies et à qui, ultime absurdité, on ouvre les portes de la présidence du Conseil onusien des droits de l’homme…

L’Arabie Saoudite est aussi membre de la coalition international pour la lutte contre l’Etat islamique..dès lors, on comprends mieux pourquoi l’Etat islamique, qui applique les mêmes lois et la même doctrine que l’Arabie saoudite est aussi prospère.

Source itélé.fr

maa,
SIWEL

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