LE PILLAGE DE LA KABYLIE PAR LE RÉGIME COLONIAL ALGÉRIEN CONTINUE: DÉNONÇONS-LE!

KABYLIE (SIWEL) — Après avoir pillé le sol des Touareg (Hasi Msaawd et Tagergrant, arabisé en Ouergla) de son pétrole et son gaz pendant plus d’un demi-siècle au profit d’une poignée de généraux et d’oligarques des Tagarins; après avoir séché le barrage de Taqsavt et les rivières de Kabylie pour détourner l’eau de Kabylie vers le Club des Pins, l’État colonial algérien vient cette fois-ci piller la Kabylie de ses gisements et mines de zinc et de plomb, situés à Tala Hamza, à quelques kilomètres de Vgayet. 

La recette du régime algérien est très minimale. Il appelle une entreprise étrangère qui possède la technologie, lui confie l’exploitation des richesses naturelles, et ils partagent le bénéfice 50% 50%. Cela suffit largement aux généraux pour remplir leurs comptes bancaires et ceux de leurs enfants à l’étranger de dollars américain, d’euros ou de francs suisses, comme cela suffit également au régime algérien pour maintenir son arsenal de guerre contre les citoyens, ses services répressifs, ses milices-voyous, ainsi que ses prisons.

Les intentions de l’État colonial algérien en kabylie sont aussi simples que claires: zéro investissement en Kabylie; fermetures des entreprises financées par l’État; découragement, harcèlement et bâtons dans les roues pour les grosses entreprises; délocalisation des moyennes et petites entreprises privées qui s’écroulent sous le poids de l’impôt plus élevé que dans les régions algériennes et qui se découragent sous le poids du harcèlement administratif;  zéro emploi en dehors de l’administration algérienne afin de se constituer une clientèle; ferméture et empêchement des centres culturels français, anglais et allemand; interdiction de faire subventionner des projets en Kabylie par les organismes internatonaux (et la liste est encore longue), le tout avec un plan en filigrane qui consiste à vider la Kabylie de ses femmes et de ses hommes pour enfin la « normaliser », entendez l’arabiser et l’islamiser, à la l’instar de l’Algérie devenue une province d’Arabie.

Et avec ça, il y en a encore en Kabylie qui doute que leur salut se trouve dans la gestion et la prise en charge de la Kabylie par ses enfants!


Inna-yas: a vava wwten-aɣ!
Yerra-yas: a mmi aaqlen-aɣ…

Karim Achab
SIWEL 060850 FEV 21