Tizi Wezu (SIWEL) — Le chercheur amazigh Madghis Umadi s’est déplacé en Kabylie dans le cadre de ses recherches dans le domaine amazigh. Alors qu’il est programmé pour une conférence sur le sort des Amazighs en Libye en ce moment crucial, au village d’Ait Lkaid dans la commune d’Agouni Gueghrane, il a été interpellé par la police du régime raciste d’Alger ce matin à Tizi Ouzou.
Il est à rappeler que cet acte arbitraire qui vise un Amazigh n’en est pas le premier. Khalid Zirari, un autre militant Amazigh du Maroc a subi le même sort suite à sa participation avec le MAK à la marche du 20 avril dernier.
Le MAK par la voix de son secrétaire national aux relations extérieures, Hocine Azem, a exprimé son soutien indéfectible au frère amazigh de Libye et dénonce avec force cette énième répression qui confirme la nature coloniale du régime algérien qui tente vainement d’empêcher tout contact entre les différends peuples amazighs. Hocine Azem rappelle que le pouvoir algérien reçu des missionnaires de l’arabo-islamisme à bras ouverts en leur assurant une prise en charge totale et en leur offrant des tribunes d’expression pour insulter le peuple kabyle dans l’enceinte même de la maison de la culture de Tizi Ouzou.
Pour le secrétaire national aux relations extérieures du MAK : "il n’y a rien à attendre d’un régime qui reçoit en visite officielle les terroriste d’Ansar Dine et autres tout en refusant aux Amazighs qui sèment les graines de la liberté et de la paix le droit de circuler sur leurs territoires historiques".
Un élan de solidarité est en train de se mettre en place. Affaire à suivre.
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