CONTRIBUTION (SIWEL) — Les convocations des cadres et militants du MAK par la police coloniale algérienne ne cesse de s’intensifier. Ce qui soulève des questions, quant à la légitimité, à la légalité et aux objectifs cachés de cet harcèlement policier. Ci-dessous une contribution de Mas Atcheba sur le sujet.

 

« Nous avons agi dans le cadre du respect absolu des lois et conventions internationales que l’Algérie a ratifiées » a déclaré Hocine Azem, le 09 octobre dernier.

Le secrétaire national chargé des relations internationales au niveau du MAK a non seulement raison, mais pose une question pertinente : À quoi rime le harcèlement algérien, de la part des services algériens (avec leur qualité d’officiers de la police judiciaire) et d’une justice aux ordres ?

Les droits fondamentaux de l’homme – dont les textes ont été ratifiés, dès 1989, par l’Algérie, valent-ils une serpillère?

À première vue, la réponse est OUI ! Les Algériens ont même adhéré à la commission africaine des Droits de l’Homme ! Où sont alors les droits élémentaires essentiels pour l’individu ?
Il existe même à Alger une commission consultative de promotion et de protection des Droits de l’Homme ! Une commission qui réagit dans le sens des orientations émises par le pouvoir, qu’elle évite de… bousculer. Sans oublier que l’Algérie reconnaît officiellement – par cet engagement – la primauté des traités et conventions internationales, sur sa loi nationale !
Mais il s’avère plutôt que tout ce scénario n’est que le brouillard qui camoufle une dure réalité faite d’injustice et de mépris.

L’Algérie a été et reste un État policier : l’uniforme règle tout et ainsi, les corps « constitués » sont protégés, en même temps que la charte dite de « réconciliation », qui a blanchi les terroristes vrais ou faux.
Jusqu’à quand cette arrogance ?
Y a-t-il d’autres questions ? OUI :
L’Algérie constitue-t-elle un État de droit ? NON, bien sûr.
L’appareil judiciaire est-il intègre ? NON. Une grande partie de ses membres est corrompue.
Alors que faire ?
Faire semblant de juger et condamner des innocents (Bouhafs) ou convoquer à répétition des cadres souverainistes du MAK, pour placer la pression en hauteur sur lui, alors qu’il constitue un mouvement pacifique par excellence.

In fine, toute cette agitation a un but dans la tête des services algériens et d’autres affiliés à la sécurité intérieure : Isoler Ferhat Mehenni, dont l’action et la prévoyance politiques, inquiètent le pouvoir algérois.
L’infiltration-manipulation ayant échoué, celui-ci aborde son 2e plan : multiplier les convocations illégales pour impressionner.

nbb
SIWEL 102100 OCT 16

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