IFIGHA (SIWEL) — C’est un témoignage qui nous parvient d’Ifigha, où le directeur du collège de la commune a donné accès à la cantine de l’établissement scolaire aux gendarmes de la localité. Ces derniers bénéficient ainsi de ratios de repas qui sont destinées aux élèves du collège. Ainsi, dans plusieurs localités et de plus en plus, des chantages de la gendarmerie algérienne, vis à vis des commerçants notamment, nous ont été signalés, comme si le printemps noir n’a jamais eu lieu.

 

Le directeur du collège d’Ifigha fait manger gendarmes et policiers à l’intérieur de l’établissement avec les rations de repas destinées aux élèves.
On aura tout vu dans cette commune dirigée par un maire FLN autocratique.

Voilà comment des personnes sans envergure, sans honneur, sans pudeur et sans scrupules construisent des pare-feux et des protections de parrains pour perdurer dans leur mafieuse compromission.

Ce visage qui se veut austère et studieux et qui pose pour la photo s’appelle Méziane Sadji et il est le directeur du collège d’Ifigha qu’il gère par procuration.

Il est certain que les différents inspecteurs de la circonscription, le directeur de l’éducation de Tizi-Ouzou et vraisemblablement la ministre elle-même sont au courant de ce grave détournement de biens publics et de prise d’intérêt illicite au profit de personnels dépositaires de l’autorité de l’état.
Mais on sait qu’il n’y pas d’état algérien en Kabylie, il y a seulement des prédateurs qui écument tous les services où il y a des niches budgétaires à accaparer et des services de répression qui se servent et qui protègent les potentats locaux qui les servent eux-mêmes. Un système maffieux qui se retrouve dans l’éducation, mais aussi dans d’autres secteurs et démembrements de « l’état » algérien.

Le régime arabo-islamique d’Algérie qui exerce le racisme envers le peuple kabyle de plus en plus ouvertement trouve en ces prébendiers locaux les complices et les justificateurs de sa politique de démembrement de la société et de la dignité kabyles.

On sait que notre dénonciation restera lettre morte et qu’aucune mesure envers personne ne sera prise pour arrêter cette indignité qui grève les rations alimentaires des élèves de Kabylie. Mais nous le faisons quand-même car le moment, inévitablement, viendra où chacun rendra des comptes et payera au centuple le prix de son abjecte compromission.

SIWEL 061729 OCT 16

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