ALGER / PARIS (SIWEL) — Si la presse française s’accorde à dire que l’Etat algérien s’investi corps et âme pour retrouver les assassins d’Hervé Gourdel, et que, grâce aux investigations algériennes, les égorgeurs de leur compatriotes ont été identifiés, ils ne disent pas tout de l’identité de ces égorgeurs…et pour cause ! Car l’un des égorgeurs en question est un « repenti », un parmi les milliers de terroristes sanguinaires amnistiés par l’Etat algérien sous le règne de Bouteflika. Mais ça, tout le monde se garde bien de le dire, à commencer par la coalition internationale, et encore moins par la France qui s’appuie sur l’Etat algérien pour lutter efficacement contre le terrorisme

 

Ainsi, pour bien montrer que l’Etat algérien s’investit pleinement dans la lutte anti-terroriste, la presse française a fait un étalage indécent ( pour qui connait la réalité du terrorisme en Algérie) des investigations menées par l’Etat algérien qui a mobilisé son armée, ses unités spéciales, ses services secrets, etc., etc.,

Au bout du compte voilà que « Le principal responsable de l’enlèvement d’Hervé Gourdel est enfin identifié » après que les terroristes aient diffusé une troisième vidéo, sans pour autant avoir réussi à trouver d’où avaient été postées les vidéos…alors qu’ils savent si bien débusquer ceux qui postent des vidéos montrant les forces de sécurités algériennes en plein acte de vandalisme ou de massacre.

Mais revenons à l’égorgeur de l’Etat islamique qui a trouvé « refuge » dans les montagnes de Kabylie, (encore un hasard douteux). Il s’agit donc d’un islamiste de 37 ans du nom de « Abdelmalek Gouri », alias « Khaled Abou Selmane ». Ce terroriste est « passé par le GIA (Groupe islamique armé) algérien dans les années 1990, avant de rejoindre le GSPC, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat, qui est devenue Aqmi à la fin des années 2000 ».

Selon la presse française, « Abdelmalek Gouri est connu depuis longtemps des autorités . "Il est très surveillé par les services secrets et a donc beaucoup de difficultés à se déplacer", souligne un agent des renseignements au Figaro. Le Parisien rappelle qu’"en 1997, il avait été condamné à cinq ans de prison ferme pour son aide logistique aux actions terroristes". »

Mais ce qu’ils ne disent pas, c’est que ce terroriste a été amnistié par Bouteflika, au même titre que 11 000 autres égorgeurs, 5000 déjà emprisonnés et 6000 autres qui étaient encore en activités.

Voir cet article, ci-dessous, publié dans printemps2001.unblog.fr qui donne le pédigrée complet de l’égorgeur Khaled Abu Selmane.

zp,
SIWEL 061736 OCT 14

Le tueur de Hervé Gourdel a été amnistié par Bouteflika en 1999

Le chef de l’Etat islamique en Algérie, Gouri Abdelmalek, allias Khaled Abu Selmane était un des bénéficiaires de l’amnistie accordée aux milliers de terroristes par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Bouteflika avait pour rappel initié en septembre 1999 une politique d’amnistie en faveur de 5000 islamistes emprisonnés et 6000 autres en activité appartenant alors à l’Armée islamique du salut, la branche armée du Front islamique du salut (FIS-dissous).

Khaled Abu Selmane est né en 1977 dans la commune arabophone de Si Mustapha (Boumerdes), à 60 km à l’est d’Alger. Ce sanguinaire est issu d’une famille paysanne dont il est l’aîné. Il avait quitté tôt l’école pour devenir berger.

Arrêté en 1997 et condamné à une peine de 5 ans de prison pour soutien au terrorisme, Khaled Abu Selmane sera libéré par décret amnistiant les islamistes en octobre 1999, juste après le référendum sur la « concorde civile ». Il finit par rejoindre le maquis au début 2000 à l’âge de 23 ans, avec deux de ses fidèles amis, les frères Khelifi, Youcef et Mohamed, dont le second sévit à ce jour. Ils ont été suivis plus tard par plus de 25 jeunes du même village.

Il devient vite l’adjoint de Abdelmalek Droukdel, chef d’AQMI. Ce dernier l’avait désigné en 2005 à la tête de la katiba El Arkam, qui activait dans les localités du sud et du centre de la wilaya de Boumerdès. Cette phalange a été à l’origine de tous les attentats kamikazes commis contre les édifices de sécurité entre 2007 et 2011 ainsi que les assassinats perpétrés contre d’anciens miliciens.

Il s’autoproclame à l’accasion du rapt du français représentant du mouvement Daech en Algérie.
Celui qui serait à l’origine du kidnapping et de l’exécution du touriste français Hervé Gourdel survenue le 24 septembre 2014 était donc un bénéficiaire de la politique du pouvoir algérien.
L’ancien chef de l’AIS Madani Mezrag a été reçu en mai 2014 d’une manière officielle par Ahmed Ouyahia représentant du chef de l’Etat et ce, pour le consulter et donner sa « vision » sur la prochaine révision constitutionnelle.

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