L’ALGÉRIE COLONIALE DANS LA LISTE NOIRE DES PAYS SOUS  »SURVEILLANCE SPÉCIALE » DES USA.

USA(SIWEL) – Les États-Unis ont placé, ce vendredi 2 décembre, l’Algérie coloniale aux côtés de la République centrafricaine, les Comores et le Vietnam sur la liste de « surveillance spéciale » des pays qui violent la liberté religieuse. Pour rappel, l’Algérie figure déjà sur la liste établie en novembre 2021.

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, à qui incombe la tâche de décider de placer un pays sous « surveillance spéciale » ou plus grave comme « pays particulièrement préoccupant » suit les recommandations en matière de politique étrangère de l’USCIRF* une instance fédérale chargée de recueillir, d’observer et d’analyser les violations de la liberté religieuse partout dans le monde.

Le 11 novembre à Genève, lors de l’examen EPU (Examen Périodique Universel) sur les Droits de l’homme, consacré à l’Algérie coloniale, entre autres recommandations présentées par plusieurs pays, l’Institut du Caire pour les études des droits de l’homme, sur la pratique des cultes autres que l’Islam, a indiqué que certaines lois en Algérie « étaient utilisées pour empêcher les minorités religieuses d’exercer pleinement leur droit à la liberté de religion ou de conviction, y compris leur droit à la liberté d’association et de réunion pacifiques ».

Avec près de 30 églises ou lieux de cultes autres que ceux de l’Islam, fermés arbitrairement, accompagnés de harcèlements sociaux, administratifs, judiciaires et d’emprisonnements, l’Algérie fait figure de mouton noir. Un pays dans le collimateur de la communauté internationale, pisté de près pour ses violations itératives des droits de l’homme et ce dans tous les domaines.

L’empêchement des minorités religieuses d’exercer leur culte et les fermetures arbitraires de dizaines d’églises, dévoilent ainsi le caractère théocratique d’une Algérie obscurantiste aux pratiques politiques fascistes.

Dans le communiqué du secrétaire d’État américain Antony Blinken, ce pays appelé Algérie, même s’il figure sur la liste de « surveillance spéciale » il n’en demeure pas moins qu’il est cité dans la même fournée des États – voyous pour certains – aux pratiques anti démocratiques, tels la Corée du Nord, Myanmar, la Chine, l’Iran, la Russie, l’Arabie saoudite, Cuba, l’Érythrée, le Nicaragua, le Pakistan, le Tadjikistan et le Turkménistan et même le groupe Wagner et d’autres entités terroristes.

Dans le communiqué monsieur Blinken affirme « Dans le monde entier, des gouvernements et des acteurs non étatiques harcèlent, menacent, emprisonnent et même tuent des personnes en raison de leurs croyances » il avertit aussi que « Les États-Unis ne resteront pas inactifs face à ces abus ».

Après les multiples lettres de dénonciations, condamnations et recommandations initiées par les parlementaires, les institutions onusiennes, étatiques, les nombreuses ONG, portant sur les Droits de l’homme, restées lettre morte, l’inclusion, pour la deuxième fois, de l’Algérie coloniale dans cette liste noire indique-t-il que la nasse se resserre désormais autour de cette entité sourde et arrogante ?

L’Algérie coloniale multirécidiviste, impénitente et irascible en matière de violations des droits de l’homme à l’instar de ses intégristes islamistes formés par son école – contaminée par l’idéologie fasciste islamiste – qui s’attaquent à l’art dans toutes ses formes et aux caricatures dans des procès iniques, l’entité algérienne osant d’autre part tenter d’éradiquer ou de minorer l’enseignement de la langue française, langue de culture et de civilisation, porteuse des valeurs universelles que d’aucuns des pays et des peuples civilisés s’enorgueillissent d’apprendre et de diffuser, s’enfonce plus que jamais dans le totalitarisme abject, poussant incidemment des pans entier des populations dites algériennes, aux libertés niées, sans avenir professionnel, culturel et sociétal clair et cohérent à fuir au risque de leur vie, formant des bataillons de sans-papiers précaires, vulnérables pour certains d’entre eux, à toutes les tentations, dans les pays d’Europe où ils survivent néanmoins en hommes, en femmes et enfants libres, loin de la condition d’esclaves dans leur pays, l’Algérie coloniale.

De ses différentes condamnations et recommandations restées sans suite, la communauté internationale, après avoir mis sous le boisseau ses valeurs et son éthique, a-t-elle enfin décidé de quitter sa condition d’otage de cette junte algérienne qui exerce sur elle le chantage énergétique avec l’arme du gaz qui, tout compte fait, en adoptant la même décision prise envers le gaz et le pétrole russe en voie de boycott total, restera sur les bras de cette bande de brigands algérienne qui n’aura d’autre alternative qu’à le boire jusqu’à la lie, tarissant ainsi ses ressources financières même si le trafic de cocaïne, semble se substituer lentement à la rente pétrolière ? Wait and see.

À tout propos, rappelons à certains Kabyles oublieux, aujourd’hui volontairement timorés et vivant comme « irviven », dans la condition d’étrangers sur leur propres terres, que cette junte militaire, consciente de la forte détermination des Kabyles, a cédé à leur exigence de retirer sa gendarmesque hors de Kabylie, la queue entre les pattes.

Le moment n’est-il pas venu d’user de la force tranquille et pacifique Kabyle et de quitter cette posture passive pour se débarrasser définitivement de cette Algérie coloniale ?.

*United States Commission on International Religious Freedom

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante

SIWEL 051245 DEC 2022