(SIWEL) — Ce n’est pas un hasard si ce sont deux « collabos kabyles » qui ont été chargés de s’exprimer sur le génocide dans le Mzab, porter la responsabilité du massacre des mozabites sur les « séparatistes kabyles » et évoquer la fameuse  » main de l’étranger », sous-entendu le Maroc et bien sur les sionistes, comme cela a déjà été annoncé par leurs chaines de propagande arabo-islamistes, Ennahare et Echourouq.

Au 1er ministre algérien Sellal, le roi des faqaqir, de désigner le MAK comme responsable des massacres de Ghardaia et au ministre d’état directeur de cabinet de Bouteflika, le sinistre Ouyehya « Agujil bwawal », de délivrer officiellement le titre de « criminel » au Dr. Kameleddine Fekhar, sans bien sur oublier d’évoquer les liens de ce militant des droits humains avec Ferhat Mehenni, membre fondateur de la première ligue des droits de l’homme en Algérie… avant d’être, en désespoir de cause, fondateur du Mouvement souverainiste kabyle

Ouyahya n’a pas manqué non plus de rendre hommage aux policiers et aux gendarmes algériens qui n’ont fait preuve ni de « laxisme ni de défaillance ». Sur ce point, il a raison, ils n’ont été ni laxistes ni défaillants mais parfaitement opérationnels, comme on peut le voir sur les photos et vidéos en pleine action avec les Châambas dans les razzias menées contre les Mozabites.

 

Jeudi dernier, le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, s’est réuni à la résidence du wali (Préfet) de Ghardaïa avec des notables Châambas et Mozabites. Hormis l’APS (agence de presse algérienne) et l’ENTV (télévision d’Etat algérienne), le reste de la presse algérienne n’a pas été autorisée à assister à la réunion de ce bouffon du roi, venu amuser la galerie Châamba à Ghardaia… au détriment des autochtones, les Mozabites.

En effet, selon le quotidien algérien Liberté, Abdelmalek Sellal, en digne représentant de cette nouvelle génération des Bachaghas « a juré plusieurs fois que l’État avait l’intention de frapper avec une main de fer contre les semeurs de troubles  »avant de poursuivre, sous les applaudissements des Châambas: « c’est le MAK qui est derrière ces événements tragiques de Ghardaia »….

En d’autres termes, ce bachagha des temps modernes est parti à Ghardaïa pour absoudre les criminels, les Châambas comme les policiers et les gendarmes algériens, les déculpabiliser et faire porter la responsabilité des massacres qu’ils commettent contre les Mozabites au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), un mouvement souverainiste qui reste en travers de la gorge de l’Etat colonial arabo-islamique d’Alger, et pour cause… le MAK reste hermétique à toute "normalisation" et il est le seul et unique mouvement politique kabyle, digne de ce nom, qui ose dire la vérité crue, telle qu’elle est, telle que les citoyens kabyles, mais aussi les autres amazighs, vivent quotidiennement… et de manière tragique pour ce qui concerne les Mozabites, et ce, depuis deux ans !

Enfin, ce n’est pas un hasard si ce sont deux "collabos kabyles" qui ont été chargés de s’exprimer sur le génocide dans le Mzab, porter la responsabilité du massacre des mozabites sur les "séparatistes kabyles" et évoquer la fameuse " main de l’étranger", sous-entendu le Maroc et bien sur les sionistes, comme cela a déjà été annoncé par leurs chaines de propagande arabo-islamistes, Ennahare et Echourouq.

Au 1er ministre algérien Sellal, le roi des faqaqir, de désigner le MAK comme responsable des massacres de Ghardaia et au ministre d’état directeur de cabinet de Bouteflika, le sinistre Ouyehya "Agujil bwawal", de délivrer officiellement le titre de "criminel" au Dr. Kameleddine Fekhar, sans bien sur oublier d’évoquer les liens de ce militant des droits humains avec Ferhat Mehenni, membre fondateur de la première ligue des droits de l’homme en Algérie… avant d’être, en désespoir de cause, fondateur du Mouvement souverainiste kabyle

Ouyahya n’a pas manqué non plus de rendre hommage aux policier et aux gendarmes algériens qui n’ont fait preuve ni de "laxisme ni de défaillance". Sur ce point il a raison, ils n’ont été ni laxistes ni défaillants mais parfaitement opérationnels, comme on peut le voir sur les photos et vidéos en pleine action avec les Châambas dans les razzias menées contre les Mozabites.

Le message de l’Etat colonial algérien, à travers deux de ses illustres" collabos", est CLAIR :

*Les Mozabites ont intérêt à "se tenir à carreaux" et ils ne sont pas au bout de leurs peines.

*Officiellement, par la voix des représentants de l’Etat colonial algérien, les arabes Châambas ne sont pour rien dans les tueries des Mozabites, c’est le MAK qui est derrière ; d’ailleurs les photos le prouvent amplement… on le voit bien que ce sont des kabyles qui sont partis de leurs montagnes pour aller mener des razzias dans le Mzab, ils sont parfaitement reconnaissables et on reconnait même les militants du MAK (sic).

*L’Etat colonial d’Alger n’a pas l’intention de punir les coupables, au contraire il punit les victimes et fait emprisonner leur porte-voix qu’ils qualifient de criminel.

* Les Mozabites qui publient des photos et des vidéos montrant les razzias des arabes Châambas et la complicité de la police et de la gendarmerie algériennes sont également emprisonnés pour "atteinte à l’unité nationale" et "outrage à corps constitués" dans l’objectif de poursuivre le massacre des Mozabites à "huis-clos", massacrer ceux qui résistent et pousser les autres à l’exil forcé…

Ceci est la communication publique et officielle de l’Etat algérien : les criminels en tous genres, terroristes "repentis" ou non, policiers et gendarmes, adeptes de la Razzia ou de l’exécution à balles explosives (Kabylie 2001), sont tous des authentiques algériens, quant aux victimes elles sont la "main de l’étranger" manipulés par le Maroc et Israël et sont sommées d’accepter leur éradication sous peine de poursuites judiciaires pour" atteinte à l’unité nationale".

Nb1: On constate que la France ne fait plus partie de la fameuse "main de l’étranger"… et pour cause, elle a été très très généreuse avec les criminels d’Alger dont on ne cesse de s’extasier de la fameuse "alacrité" dont ils font preuve… dixit François Hollande.

* Alacrité : terme employé par François Hollande pour décrire Bouteflika : «c’est rare de rencontrer un chef d’Etat qui a cette alacrité, cette capacité de jugement» avait-il dit lors de sa dernière visite à Alger. Le sens du terme « alacrité », signifie « faire preuve d’une gaieté vive et entraînante »… François Hollande avait juste oublié de rajouter sur sa liste des "insolites" Ouyahya et Sellal

maa/wbw
SIWEL 120133 JUIL 15

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