La Nouvelle-Calédonie devient membre associé de l’Unesco

PARIS (SIWEL) — Alors qu’un référendum sur son accession à la pleine souveraineté sera organisé au plus tard en novembre 2018, la Nouvelle-Calédonie est devenue ce lundi 30 octobre le 11ème membre associé de l’Unesco, lors de la conférence générale à Paris de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

La demande d’admission de la Nouvelle-Calédonie en tant que membre associée a été formulée par le gouvernement français le 1er septembre dernier, sur le principe de souveraineté partagée et des transferts de compétence inscrits dans l’accord de Nouméa.

En tant que membre associé, l’archipel du Pacifique sud pourra notamment participer aux débats et proposer des questions à l’ordre du jour des différentes sessions. mais n’aura en revanche pas le droit de vote, réservé aux Etats membres (195 actuellement).

Rappelons que les descendants des kabyles condamnés à la déportation suite au soulèvement de 1871 en Kabylie contre la France, forment une forte communauté en Nouvelle Calédonie, dont la majorité est concentrée sur l’île des Pins ainsi que dans la vallée de Nessadiou.

Le 13 octobre 2017, l’ancienne ministre française de la Culture, Audrey Azoulay, a été élue, directrice générale de l’Unesco, succédant à la Bulgare Irina Bokova.

La veille, soit le 12 octobre, l’administration Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’UNESCO, accusant l’organisation d’être « anti-israélienne » suite à l’admission en 2011 de la Palestine comme État membre. Quelques heures plus tard, Israël lui a emboîté le pas en annonçant à son tour son retrait de l’organisation.

wbw
SIWEL 302023 Oct 17 UTC

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