ALGER (SIWEL) — Ils étaient quelques centaines de personnes à répondre à l’appel de la Coordination nationale pour le Changement et la Démocratie (CNCD), aile des partis politiques, pour une troisième marche à Alger, aujourd’hui 26 février 2011, pour revendiquer « le départ du système. »

 

La marche de la CNCD à la Place des Martyrs empêchée par les forces de sécurité
Les premiers groupes de marcheurs commençaient à se former dés 9 h 30 du matin, essentiellement autour de Saïd Sadi, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et de Ali-Yahia Abdenour, président d’honneur de la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH).

Ce premier groupe sera malmené par les forces de police à plusieurs reprises. « C’est un État policier, mais cela prouve qu’une peur indescriptible envahit les sommets de l’État », indique Tahar Besbas, député du RCD.

Les manifestants, qui étaient moins nombreux que lors des deux précédentes marches de la CNDC, a constaté Siwel, scandaient des slogans hostiles au pouvoir de Bouteflika. Les militants ont tenu à exprimer leur « ras-le-bol » aux cris de « le peuple veut changer le système » (en arabe), « pouvoir assassin » (en français), « Bouteflika, Ouyahia, gouvernement de terroristes » (en arabe), « Où est la part du peuple dans les richesses nationales » (en arabe).

Le rôle de la police consistait à contenir rapidement chaque groupe qui tentait de marcher. Cet impressionnant déploiement des forces de police et antiémeutes, qui ont occupé dés hier la Place des Martyrs, avortait toute velléité de marcher dans la capitale algérienne, deux jours après la levée effective de l’état d’urgence en Algérie.

aai
SIWEL 26 1310 FEV 11

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