AKBOU (SIWEL) — Le 14 juin ne passera pas inaperçu en Kabylie. Non pas que l’Etat policier algérien ait pensé à rafraîchir la mémoire à ceux qu’il a accueillis dans « sa capitale » comme des agresseurs en lâchant sur eux ses policiers et ses repris de justice, qui ont travaillé en parfaite collaboration en ce premier été du siècle, la pègre et la police n’ayant jamais cessé de « travailler » de concert contre la Kabylie, mais parce que, comme le 20 avril, le 14 juin est entré dans l’Histoire:  » L’histoire des Hommes libres ».

 

En fait de célébration, Alger la policière s’apprête à le faire dans un mois jour pour jour à… Paris. Pour, tenez-vous bien, commémorer la prise de la Bastille ! Car à Alger, Serkadji fonctionne toujours.

Mais laissons Alger s’en aller parader dans Paris, la vraie capitale, et restons à Akbou, le coeur de la Kabylie, qui a vu aujourd’hui la jeunesse kabyle célébrer la nation kabyle.

Dès 11 heures, après le dépôt de la gerbe de fleurs au mémorial des martyrs du printemps noir, l’entrée en matière de M. Larbi Yahioune et Mohand Taoudiat a mis les pendules à l’heure en ce qui concerne l’avenir de la Kabylie en rappelant que les pièges du genre "officialisation de tamazight" ne doivent pas nous distraire de notre but : l’instauration d’un Etat kabyle. Farid Djennadi, secrétaire général du MAK, avec sa franchise habituelle, a peint sans détours la condition actuelle du peuple kabyle, et la nécessité vitale d’un Etat qui soit l’émanation de sa volonté. La rencontre est close par le discours du président, Bouaziz Ait Chebib, qui a fait le tour de la question dans la langue officielle de l’Etat kabyle : Taqvaylit.
Écoutons-le dans la vidéo ci-dessous

cdb,
SIWEL 142202 JUIN 14

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