TIZI-WEZZU (SIWEL) — Après le ministre des affaires religieuses qui a, dans une déclaration publique, carrément rejeté la faute sur les gendarmes « responsables de leurs actes, devant la justice » , voilà que le Wali de Tizi-Ouzou, premier commis de l’Etat Central d’Alger, dément carrément toute interpellation et parle d’un contrôle de routine.Pour le wali de Tizi Wezzu, aucun non-jeûneur n’a été interpellé depuis le début de ce mois de carême. Autrement dit, l’affaire de Tigzirt est une affabulation des citoyens de la région.

 

Interpellation des non-jeûneurs à Tigzirt: en manque d'inspiration le wali de Tizi-Ouzou parle de
Ainsi, selon le wali de Tizi-ouzou, l’affaire de la fermeture du café de Tigzirt qui a ouvert ses portes pendant la journée, en période de ramadan, relève du "simple contrôle routinier".

Bien qu’il soit de notoriété publique que les gouvernants algériens se moquent de l’opinion publique et que le peuple soit par ailleurs habitué à leurs mensonges éhontés, par soucis d’un minimum de crédibilité ,Monsieur le Wali de Tizi-Ouzou aurait quand même pu accorder son violon à celui du ministère de la religion.

Parce que là, invoquer un simple contrôle routinier sur l’un des rares établissement qui ouvre pendant le moi de ramadan nous indique clairement que les autorités algériennes sont à court d’inspiration… mais tout de même quel manque d’imagination monsieur le Wali !!

Malheureusement pour l’Etat algérien et ses zélés serviteurs en Kabylie, le verrouillage médiatique et l’intoxication à la presse "autorisée" a été balayée par la révolution du net. ET, tout le monde sait que les gendarmes ont bel et bien assiégé cette cafétéria , qu’ils ont pris les noms et même photographié l’ensemble des présents, confisqué le registre de commerce et brutalisé le commerçant. Et, si ce n’était pas le comité de village de Tigzirt qui s’était mobilisé et juré de régler le problème devant le siège de la gendarmerie, les citoyens "pris" dans cette cafétéria serait peut-être en train de croupir en prison, même si cela n’aurait pas duré longtemps, car comme en 2010 où les tribunaux de l’inquisition ont été assiégés par les kabyles, ils auraient été vite sortis grâce à la mobilisation et à la solidarité des citoyens de Kabylie harcelés par un régime islamiste.

Personne n’est dupe, on a bien compris que le "sandwich publique" de ce samedi 3 août reste en travers de la gorge du régime qui a du mal à supporter l’affront de ces kabyles qui résistent à la déferlante des campagnes de salafisation.

aai/zp,
SIWEL 311908 JUI 13

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