GENÈVE (SIWEL) —Le 12 mai dernier (2015), un Saoudien a été condamné à mort pour trafic de drogue et a été décapité au sabre sur la place publique, portant ainsi à 85 le nombre d’exécutions publiques en Arabie Saoudite depuis le début de l’année 2015. L’année dernière, en 2014, il y a eu pas moins de 88 executions. Ce bilan macabre ne semble pas gêner outre mesure l’Arabie saoudite qui n’a pas hésité à briguer la présidence du Conseil des droits de l’Homme, au grand damne des ONG car rien ne s’oppose à ce que l’Arabie saoudite puisse présider un jour le Conseil des droits de l’homme étant donné qu’elle a été « élue » pour trois ans renouvelables par l’Assemblée générale de l’ONU.

 

L’Arabie saoudite qui jouit d’une réputation épouvantable concernant la question des droits de l’Homme a néanmoins l’ambition de présider le Conseil des droits de l’Homme, alors que dans le même temps elle publie une annonce pour recruter huit nouveaux bourreaux pour répondre à la demande des exécutions.

Ainsi, selon le journal Suisse, « La Tribune de Genève », Faisal bin Hassan Trad, le représentant permanent de l’Arabie Saoudite auprès de l’ONU, arrivé à Genève en janvier 2014 après avoir été "élu", est effectivement en train de faire campagne au sein du groupe Asie pour être son candidat lors du renouvellement de la présidence du conseil des droits de l’Homme, en remplacement de l’Allemand Joachim Ruecker qui doit céder en décembre la présidence du Conseil. Or, la règle des rotations veut effectivement que le prochain président de cette instance soit issu du groupe Asie.

Pour rappel, l’Arabie saoudite "élue" par les membres de l’ONU, était l’un des huit pays à ne pas avoir signé la Déclaration universelle des droits de l’homme lors de son adoption en 1948. La monarchie saoudienne pratique depuis son existence une justice expéditive où l’égalité entre hommes et femmes n’existe évidemment pas, où les homosexuels sont condamnés à mort et exécutes sur les places publiques et où aucune autre religion que l’islam n’a droit de cité. Quant à la liberté d’expression, elle relève carrément du fantasme.

Mieux encore, le 12 mai dernier (2015), l’exécution par décapitation au sabre d’un énième Saoudien, sur la place publique, portait à 85 le nombre d’exécutions publiques en Arabie Saoudite rien que pour cette moitié de l’année 2015. L’année dernière, en 2014, il y a eu 88 exécutions. C’est cette hausse des exécutions qui justifie les offres de recrutement de 8 nouveaux bourreaux pour le royaume saoudien.

Mais ce bilan macabre ne semble pas gêner outre mesure l’Arabie saoudite qui n’a pas hésité à briguer la présidence du Conseil des droits de l’Homme, au grand damne des ONG car effectivement absolument rien ne s’oppose à ce que l’Arabie saoudite puisse présider un jour le Conseil des droits de l’homme étant donné qu’elle a été « élue » pour trois ans renouvelables par l’Assemblée générale de l’ONU.

Par ailleurs, l’Arabie saoudite, dont pourtant les lois ne diffèrent en rien de celles de l’organisation terroriste « Etat islamique » ( Daech), compte de nombreux et fidèles amis dans les démocraties occidentales et autres patrie des « Droits de l’Homme ». On se souvient que Mme Christine Lagarde, Directrice du FMI, avait même eu l’outrecuidance de voir en le défunt roi Abdallah d’Arabie Saoudite, décédé en janvier 2015, un « grand défenseur des femmes » …

On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer mais une chose est désormais certaine, ce troisième millénaire est vraiment l’ère de toutes les impostures ! Au train où vont les choses, peut-être verra-t-on même un jour (prochain?) des offres d’emploi pour coupeurs de tête professionnels sur le site officiel du conseil des droits de l’Homme ?!

maa,
SIWEL 191420 MAI 15

Source France TV info et La Tribune de Genève

Voir également, ci-après, cet article édifiant du journal en ligne le Point.fr où l’on apprend que l’Arabie saoudite a publié une annonce pour recruter huit nouveaux bourreaux afin de répondre à la demande des exécutions.… l’article est en lien dans le titre sous lequel il a été publié : Meilleur allié de la France au Moyen-Orient, le royaume ultraconservateur cherche à recruter 8 bourreaux pour répondre à la hausse des exécutions

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