MONTREAL ( SIWEL) — La première levée du drapeau de la Kabylie en Occident, un geste posé par de jeunes enfants qui incarnent la Kabylie de demain, s’est déroulée au Québec sous une journée ensoleillée devant le siège de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

 

Plus de deux cents membres de la communauté kabyle, hommes et femmes, auxquels se sont joints des amis de la Kabylie, ont participé à l’événement. De passage devant l’édifice de la mythique institution, des automobilistes curieux ou sympathisants n’avaient pas hésité à faire appel à leurs klaxons pour exprimer leur soutien aux nombreux participants.

Avant la cérémonie de la levée de l’emblème, des invités de marque avaient pris le micro pour commenter, à tour de rôle, cet événement qui restera à jamais gravé dans l’histoire de la diaspora kabyle du Québec et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal promotrice de l’identité québécoise et protectrice de la mémoire de la nation québécoise. Parmi eux, Monsieur Maxime Laporte président général de cette institution, la coordonnatrice de l’Assemblée nationale catalane du Québec et le représentant du Conseil traditionnel de la nation autochtone mohawk.

Une minute de silence a été observée à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour que cet événement se concrétise un jour. Un hommage a été également rendu par M. Rachid Bandou, le représentant de l’association Amitié Québec-Kabylie, à la mémoire de l’intellectuel indépendantiste québécois et grand ami de la Kabylie Gilles Rhéaume décédé dernièrement.

Cette célébration, marquée par des discours qui font la promotion de la liberté et de la solidarité entre les peuples sans État, a pris fin avec une conférence-débat animée par M. l’Hacène Ziani, ministre de la médiation de l’Anavad, Gouvernement provisoire kabyle, sur le projet de la création d’un Parlement kabyle.

L’événement a été coordonné et animé par Mourad Itim, le président du MAK-Amérique du Nord.

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