KABYLIE (SIWEL) — La famille d’Hervé Gourdel s’est rendue, dans la plus grande discrétion, dimanche dernier en Kabylie, où l’alpiniste français avait été enlevé et assassiné par des islamistes algériens. Pour lui rendre un dernier hommage sur place, la famille d’Hervé Gourdel s’est fiée à la discrétion des citoyens de Kabylie et sans informer les autorités algériennes.

 

Sa veuve et son fils de 16 ans sont allés se recueillir dans les montagnes du Djurdjura à proximité du lieu où l’alpiniste avait été enlevé et décapité en septembre 2014 par un groupe djihadiste algérien affilié à l’Etat islamique.

La compagne du guide de haute montagne qui avait promis qu’elle se rendrait un jour là où le guide de haute montagne de 55 ans devait faire un trekking. « Nous avons besoin de voir les derniers paysages qu’Hervé a vus… » disait-elle en octobre dernier sur les ondes de la radio France Inter.

Sept mois après, son vœu a été exaucé, sa famille a pu lui rendre un dernier hommage, grâce à la discrétion des citoyens de Kabylie et sans informer les autorités algériennes.

L’Etat algérien qui, depuis l’indépendance, a la Kabylie en ligne de mire, n’a cessé ces dernières années d’envoyer ses "terroristes" pour déstabiliser la région, semer la terreur au sein de la population kabyle, laïque et fervente partisane de la liberté et de la démocratie et qui lutte pour son autodétermination contre le pouvoir arabo-islamiste en place à Alger.

wbw/zp
SIWEL 281125 AVR 15

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