TIZI-WEZZU (SIWEL) — Dans le cadre de la commémoration du double anniversaire du printemps amazigh et du printemps noir, Hocine Azem et Idir Ait Maamar, en leur qualité d’anciens délégués du mouvement des Archs ont été invités hier dimanche à l’université de Tizi Wezzu par le collectif des étudiants du département de langue et culture amazighes afin d’apporter leur témoignage et un éclairage sur les événements tragiques qui ont coûté à la Kabylie 128 martyrs et des milliers de blessés sous les balles explosives et assassines de la gendarmerie algérienne.

 

En dépit de certaines divergences, les deux conférenciers ont convergé sur l’essentiel notamment que le mouvement des archs avait beau essayer de se positionner en mouvement national algérien, la réalité a démontré qu’il n’a jamais pu dépasser la Kabylie; "en théorie. il est national algérien, en pratique il est kabyle".

Idir Ait Maamar déclare à cet effet: nous avons traduit en arabe la plate forme d’El Kseur, et assuré un large tirage et nous l’avons envoyée à toutes les régions d’Algérie, mais en vain : nous n’avions reçu aucune réponse.

Dans le même ordre d’idée, Hocine Azem insiste sur le fait que les revendications contenues dans cette plate-forme d’El Kseur ne pouvait trouver un terrain d’application qu’en Kabylie.

Concernant les perspectives, Idir Ait Maamar dira : je suis toujours à la recherche d’une solution mais je suis certain d’une chose : la solution ne pourra être que kabyle.

Pour Hocine Azem, la solution est dans l’accession de la Kabylie à un Etat kabyle, démocratique, laique et social.

cdb/wbw
SIWEL 251028 AVR 16

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