Quand les gendarmes algériens jouent aux cowboys lors d’une conférence de Kamel Bouamara

CHRONIQUE (SIWEL) — Lors de la conférence que le Dr Kamel Bouamara a animé ce samedi 16/09/2017 au café littéraire de Bouzeguene, le chef de brigade de Vuvhir (Boubhir) et ses sbires sont venus non pas assister mais pour jouer aux méchants. Ils sont entrés dans la grande salle en lançant des regards perçants, pleins d’animosité envers tout le monde mais surtout envers le conférencier. Ils cherchaient aussi à intimider aussi les membres de l’association culturelle Tiɛwinin de Wizgan. Leurs talkies walkies grinçaient et créaient gêne et trouble parmi l’assistance.

Finalement, ce café littéraire est comme une épée de Damoclès. Les autorités coloniales, le chef de daïra en premier, veulent faire croire que cet espace culturel est dédié aux indépendantistes, aux « Makistes ». Alibi pour museler la parole et les écrivains.

Pour rappel, le café littéraire de Bouzeguene fonctionne avec des objectifs bien précis, en invitant les écrivains, tous les écrivains. Malgré cela, ses membres subissent une pression sans cesse, en plus de la machine bureaucratique qui s’abat sur eux.

Cet affolement du pouvoir colonial montre à quel point il est fébrile. Ses jours sont comptés et la situation socio-économique est, chaque jour, un peu plus catastrophique. Pourvu que la Kabylie ne soit pas entraînée dans le précipice !

A.M
SIWEL 261733 Sep 17 UTC

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