FERHAT MEHENNI : « LE TERRORISME C’EST L’ÉTAT ALGÉRIEN QUAND IL VIOLE DES PRISONNIERS ET LA TORTURE DANS LES LOCAUX DE LA POLICE ET DE DRS »

PARIS (SIWEL) — Lors de son son allocution hebdomadaire de ce samedi 6 mars, le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) a abordé un sujet épineux, celui de la volonté perfide et mensongère émise par le pouvoir terroriste d’Alger la sombre, de classer le MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie) comme organisation terroriste.

Ce n’est pas une blague bien que le 1er avril approche, c’est rigolo et hallucinant à la fois. Le monde à l’envers. Un État, plutôt une entité terroriste installée à El-Mouradia, connue pour être un souteneur et un producteur de terroriste, les mosquées des bas-fonds d’Alger, El Oued etc…, ont cette sinistre réputation d’en couver un grand nombre.

Dans son intervention, Mas Ferhat Mehenni a tenu d’abord à donner la définition d’une organisation terroriste, celle qui pose des bombes (spécialité algérienne ndlr), tue, décapite (spécialité algérienne, ndlr), éventre (idem ndlr) et viole des innocents, de ces crimes « nous n’en avons commis aucun » pour enchaîner ensuite «  le terrorisme c’est l’État algérien quand il viole des prisonniers, la torture dans les locaux de la police, obliger une personne à  »avouer  »des crimes qu’elle n’a pas commis, emprisonner arbitrairement Lounès Hamzi et Djamel Azaïm, arrêter nos enfants » ensuiteil assène « Il n’y a pas plus de plus grand terroriste dans le monde comme l’État algérien, il se conduit en colon, en Kabylie, il nous prend pour des ennemis, le terrorisme est le sien», il poursuit pour désillusionner ces voyous au pouvoir « De toutes façons il (État) voit bien que les Nations ne sont pas de son côté. Aucune Nation n’acceptera que des gens pacifiques en soient accusés ».

Toujours dans la même veine, il a lancé en allusion à l’opération zéro « les terroristes sont ceux qui nous traitent de zouaves et qui veulent assassiner les Kabyles » et accusé ensuite ce gouvernement qui « menace d’apatridie les Kabyles » pour ensuite dénoncer les généraux « ceux qui gouvernent (dans l’ombre ndlr), la mafia militaire, qui prend des marionnettes comme Teboune pour se donner une façade civile ».

Le président de l’Anavad rappelle que le monde entier en est conscient et personne n’accorde de confiance à cette meute de chacals qui se bouffent mais qu’ils se débrouillent entre eux, seulement qu’ils n’entraînent surtout pas les Kabyles en otages comme ils l’ont fait avec Lounès Hamzi dans leur guerre clanique. « J’appelle tous les manifestants pour exiger sa libération » lance-t-il pour abattre ce terrorisme d’État et appelle Monsieur Dernouni, un homme digne comme Walid Nekkiche, d’apporter son témoignage sur les tortures qu’il a subi, car la torture c’est du terrorisme.

Avec ironie, Mas Mehenni rappelle son âge, 70 ans et invite les téléspectateurs à réfléchir sur les affabulations du pouvoir et fait un parallèle, entre gens civilisés, avec De Gaulle qu’il cite « Croit-on qu’à soixante-sept ans, je vais commencer une carrière de dictateur ? » pour moquer le pouvoir algérien encore à l’état primitif dans sa conception du politique, sauvage dans l’utilisation de la torture et immoral dans les menaces par l’infâme apatridie.

Soucieux et exigeant sur le respect des Droits humains, surtout envers ceux qui ont fait le serment de défendre la condition humaine, Mas Mehenni dénonce le silence D’Amnesty Internationale Algérie, à la botte du pouvoir terroriste algérien, et souligne qu’il appelle encore les nations ainsi que Amnesty Internationale « pas celle de l’Algérie » à exiger la libération des militants Kabyles.

Les appels de Mas Mehenni et des autres organisations internationales ont été entendus. En effet le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations-Unies vient de condamner et d’appeler ce 5 mars les terroristes d’El-Mouradia à cesser les atteintes à la liberté d’expression et d’opinion ainsi que les incarcérations arbitraires, et a exigé la libération des détenus politiques et d’opinion et exige des enquêtes sur les cas de torture.

Est pris qui croyait prendre. La même sentence populaire et l’Histoire jugera, va tomber sur ces Kabyles égarés oublieux de leur Kabylité, prompts et pompeux à dénoncer et condamner les atteintes aux droits humains dans le monde mais qui gardent un silence lâche devant les malheurs de leurs frères et les resquilleurs de dernière minute ne sauraient échapper au jugement de l’Histoire.

Mas Mehenni, qui a rendu hommage à Martin Luther King en visitant son musée à San Francisco, certain et confiant en la victoire prochaine du peuple Kabyle, de la Kabylie, contre la tyrannie et l’occupation coloniale algérienne terroriste, a rappelé aux égarés sa citation « A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis ».

La Victoire est en nous ! ajouterions-nous.

SIWEL 081020 MAR 21