PARIS (SIWEL) — Le troisième essai du leader kabyle, Ferhat Mehenni, fondateur et actuel président de l’Anavad (GPK), lauréat du prix de la paix 2013 décerné par le Fondation philippine, « Gusi », paraîtra le samedi 6 décembre 2013 à Paris. Dans ce nouvel essai, il pointe du doigt les prétendues décolonisation en Afrique et affirme que «Décolonisation ne signifie pas forcément indépendance… L’Afrique est confiée à des gérants d’Etats choisis ou subis parmi les autochtones, mais elle demeure le domaine réservé de la France, qui y agit comme si elle était toujours chez elle, au mépris de toute espèce de souveraineté nationale. L’intervention française au Mali, en 2013 est là pour le confirmer. »

 

Poursuivant la réflexion entamée sur le droit à l’existence des peuples avec "la question kabyle" (2004), et la problématique douloureuse de l’existence de la Kabylie dans un environnement qui lui est résolument hostile, approfondie par "le siècle identitaire ou la fin des Etats post coloniaux", en 2010 aux Editions Michalon, où il met en exergue la tragique problématique des Etats post-coloniaux en Afrique à l’origine de drames, de massacres ethniques, de despotisme et corruptions institutionnalisés, voici que le leader kabyle applique les principes géopolitiques tirés de ces deux précédents ouvrages aux relations de la France avec les pays africains ayant constitué son "ancien" empire colonial.

Ci-après l’extrait choisi pour la couverture du dernier essai de Ferhat Mehenni :" Afrique: le casse-tête français, ou La France va-t-elle perdre l’Afrique ?"

« La France va-t-elle perdre l’Afrique ? Comme on n’a à perdre que ce que l’on a, l’Afrique francophone est-elle vraiment la propriété de la France ? Les Etats qui y sont érigés sont tous de fabrication française. Mais, depuis ce que l’on appelle la décolonisation, on est en droit de penser que la tutelle française est levée. Décolonisation ne signifie cependant pas forcément indépendance…

L’Afrique est confiée à des gérants d’Etats choisis ou subis parmi les autochtones, mais elle demeure le domaine réservé de la France, qui y agit comme si elle était toujours chez elle, au mépris de toute espèce de souveraineté nationale. L’intervention française au Mali, en 2013 est là pour le confirmer.

Le temps de la reconsidération de la politique française en Afrique est donc venu. C’est le moment de l’anticipation, de la mise sur pied d’alternatives devant conduire l’Afrique vers la liberté par notamment l’exercice du droit à l’autodétermination de chaque peuple aspirant à disposer de son propre Etat. Si, hier, elle s’était trompée de casting, aujourd’hui elle n’en a plus le droit. »

Voir l’extraite et la couverture ci-jointe

ferhat_mehenni_afrique_le_casse_tete_francais.pdf Ferhat Mehenni_Afrique le casse-tête français.pdf

NB " Afrique: le casse-tête français, ou La France va-t-elle perdre l’Afrique ?" est le dernier essai du président du Gouvernement Provisoire Kabyle. Il est composé de 17 chapitres, précédés d’une préface du brillant chroniqueur et essayiste Ivan Rioufol, journaliste au Figaro.

Pour toute commande s’adresser aux Editions de Passy en écrivant à : [email protected]

aai/zp
SIWEL 19 1552 NOV 13

Laisser un commentaire