Une école kabyle qui s’inspire des meilleurs modèles de systèmes d’enseignement au monde, le système éducatif du Québec
ⴰⵏⴰⵠⴰⴷ   ⴰⵇⵠⴰⵢⵍⵉ   ⵓⵄⴺⵉⵍ
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
MAK-ANAVAD
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

COMMUNIQUÉ

UN SYSTÈME ÉDUCATIF POUR LA KABYLIE
UN SYSTÈME INSPIRÉ DES SYSTÈMES LES PLUS PERFORMANTS AU MONDE SELON
LE CLASSEMENT (PROGRAMME) PISA

 

La société kabyle d’après-guerre (1954-1962) est marquée par un autre expansionnisme qui ne dit pas son nom et sous lequel les Kabyles sont devenus la cible prioritaire à abattre par le régime colonial algérien pour avoir l’emprise sur un pays (Kabylie) historique et un peuple indomptable. Plus d’un demi-siècle après, les Kabyles, sur la terre de leurs ancêtres, sont traités et vus par l’Algérie coloniale comme des intrus et des étrangers chez eux.

L’aliénation identitaire, la domination des esprits par l’arabisation, la salafisation, la violence et la manipulation sont autant d’outil dont use le régime algérien pour dominer, contrôler et avoir la mainmise sur les peuples qui composent cette contrée nommée ‘Algérie’ dont le nom, l’idéologie et les frontières sont créés par la France.

Le peuple Kabyle est pénalisé sur tous les plans, même sur le choix et le droit d’étudier, d’apprendre et d’enseigner dans sa propre langue, le Kabyle ‘Taqvaylit’.

En outre du sabotage de tout genre, économique, environnemental et social, le pouvoir colonial d’Alger utilise aussi l’école comme arme de destruction aussi bien cognitive qu’identitaire. L’école algérienne où vont les enfants kabyles constitue une forme de rupture avec leur réalité socioculturelle et identitaire.

Les enfants de la Kabylie sont systématiquement choqués dès leurs premiers pas dans l’école algérienne. Ils sont accueillis étrangement dès le premier jour de leur scolarisation par des mots qu’ils ne comprennent pas, des phrases et des textes en langue étrangère, en l’occurrence l’arabe. Ils subissent intérieurement et en silence un choc psychologique dès leur premier jour à l’école. Une école d’aliénation identitaire et de manipulation idéologique dans l’objectif n’est pas le savoir, mais de les déraciner de leur propre identité.

En effet, dès leur première rentrée scolaire algérienne, les enfants kabyles apprennent dans une langue étrangère qui est l’arabe, se heurtent à une autre culture, à une fausse histoire, à des poèmes et des textes d’une époque primitive et caduques. On leur apprend à devenir une autre personne très éloignée de ce qu’ils sont réellement. Des Kabyles.

Après le colonialisme français, c’est le colonialisme algérien qui s’y installe, et ainsi depuis 1962, les enfants de Kabylie vont dans une école dont les objectifs sont l’aliénation identitaire et l’échec. Ils subissent quotidiennement des chocs psycho-culturels, dans le fond et en silence. C’est un génocide identitaire.

Plein de questions qui se posent :

• Les enfants kabyles dans cette « Algérie », sont-ils obligés à subir indéfiniment l’aliénation identitaire ?

• Est-il normal qu’un enfant de Kabylie, de parents Kabyles, élevé dans un environnement kabyle est obligé d’être scolarisé en arabe et que sa langue maternelle, le Kabyle, n’a aucun poids dans son école, car elle est facultative et complètement méprisée ?

C’est ce constat amer que dresse courageusement le Gouvernement Provisoire Kabyle présidé par un grand Homme mass Ferhat Mehenni. Un gouvernement kabyle, à travers ses militantes et ses militants, enfants de la Kabylie, a décidé de mener intelligemment une lutte pacifique en mettant en place progressivement diverses institutions pour préparer une Kabylie, de demain, libre et prospère.

L’indépendance de la Kabylie, n’est plus une option à discuter ou à négocier, c’est une exigence, c’est une évidence, un projet légitime à réaliser. C’est la seule et l’unique solution pour que les Kabyles soient libres et vivent dignement et en paix chez eux, sur leur territoire : la Kabylie.

L’éducation prend une place importante dans le projet de la Kabylie indépendante porté par l’Anavad (GPK) et le MAK, car c’est un levier majeur pour l’édification d’une société instruite, développée, civilisée et moderne.

Dans ce sens, nous travaillons pour bâtir une école kabyle qui s’inspire des meilleurs modèles (systèmes) d’enseignement au monde. Bâtir un système d’enseignement performant, convenable et évolutif est l’une des priorités du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du Gouvernement Provisoire Kabyle.

Présentation globale du système éducatif du Québec :

Format PDF : Systeme_educatif_du_Quebec

Format PowerPoint : Systeme_educatif_du_Quebec

Vive la Kabylie libre et indépendante.

SIWEL 0504 01 OCT 18