Eclairage sur la diplomatie en général et le futur corps diplomatique kabyle en particulier

DIPLOMATIE (SIWEL) — L’actualité politique Kabyle est de plus en plus riche en événements et consécrations. En cette année 2017, elle est marquée par une activité diplomatique stratégique, couronnée par l’adhésion du MAK-Anavad, et par ricochet de la Kabylie, à l’Alliance Libre Europe (ALE). L’année 2017 sera gravée dans l’histoire de la Kabylie comme étant l’année du dépôt du Mémorandum à l’ONU et au niveau d’autres organisations internationales. Ce dépôt qui internationalise la question Kabyle est une des étapes qui mèneront la Kabylie à la victoire finale pour arracher son indépendance pacifiquement et intelligemment. L’histoire retiendra également que cette année 2017 sera l’année de la naissance de la diplomatie Kabyle et de son corps diplomatique à travers le monde par la nomination proche des ambassadeurs Kabyles.

Cette contribution a pour objectif d’éclairer l’opinion Kabyle sur le rôle et l’importance de la diplomatie dans la défense des intérêts d’un pays comme la Kabylie. A travers le monde, il y a des diplomaties victorieuses, comme il y a des diplomaties défaillantes. La Kabylie ne doit pas réinventer la roue, elle doit s’inspirer de ce qui se fait de mieux dans le monde, tout en restant attachée aux valeurs ancestrales fondatrices de la Kabylie.

Quelques définitions sur la diplomatie

Le mot grec « diploma » désigne un document plié en deux. Le diplôme au XVIIIe fait référence à la fois au diplôme universitaire et à la charte qui règle les rapports internationaux. La diplomatie est la science et la pratique des relations entre États. Le diplomate entretient des relations au nom de son pays et représente celui-ci auprès d’une nation étrangère et dans les négociations internationales. La diplomatie est la science relative aux traités et aux chartes qui régissent ces rapports. Le terme de diplomatie désigne également la carrière diplomatique et l’ensemble des diplomates. Les diplomates sont des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, administration centrale qui met en œuvre la politique extérieure du pays et propose les orientations de politique étrangère au président de la République.

La diplomatie et la politique étrangère doivent être distinguées l’une de l’autre. Elles ne se fondent pas. Elles sont complémentaires car la politique étrangère ne peut exister sans l’action de la diplomatie pour la faire comprendre. De même que la diplomatie a besoin d’être guidée par une politique étrangère lisible.

La Diplomatie bilatérale est l’installation d’une mission diplomatique qui symbolise et concrétise les relations entre deux États. Les deux États peuvent décider d’échanger des ambassades dans chacun d’entre eux. Le rôle du chef de poste diplomatique est d’informer, de représenter son pays et d’agir en son nom. Il consiste aussi à protéger ses compatriotes qui résident à l’étranger.

La Diplomatie multilatérale est apparue avec l’avènement et le développement des organisations internationales, à partir du XXe siècle. Un nouveau type d’ambassadeur est apparu, l’ambassadeur multilatéral, qui représente son pays auprès de telle ou telle organisation internationale ONU, Unesco, Union Africaine, etc…

Pour concevoir la politique étrangère et l’appliquer, pour protéger les intérêts à l’étranger, le ministère des Affaires étrangères (MAE) dispose d’une administration centrale d’un réseau diplomatique et consulaire. Ce réseau très étendu assure la présence dans le monde, protège les nationaux expatriés et représente l’État pour les Kabyles qui y résident ou voyagent à l’étranger.

La Mission diplomatique est composée de l’ensemble des agents de rang diplomatique et du personnel administratif, technique et de service en poste au sein d’une ambassade.

L’ambassadeur est un représentant d’un État auprès d’un autre, ou parfois auprès d’une organisation internationale. C’est le rang le plus haut au sein de la hiérarchie diplomatique. On l’emploie aussi au sens figuré, pour qualifier toute personne chargée d’un message ou d’une mission quelconque. Il représente le chef de l’État et son gouvernement. Il négocie au nom de son pays. Il signe des accords. Il effectue toute démarche en son nom.

Le Consul est une personne qui s’occupe de la protection et de la sécurité de ses concitoyens expatriés dans le même pays que lui.

Rappel historique de la naissance et l’évolution de la diplomatie à travers le temps

Les relations diplomatiques, dont la généalogie remonte à l’Antiquité, sont restées exclusivement guidées par des pratiques coutumières jusqu’au XIXe siècle. Le premier texte fixant des prescriptions normatives en la matière est le produit du Congrès de Vienne de 1815. Les relations consulaires qui dès leurs origines au XIIe siècle à Venise ont fait l’objet de codifications écrites bilatérales entre les États.

Les consuls avaient comme missions originelles, dans le contexte de l’essor des cités marchandes européennes, la protection des commerçants expatriés ou la réalisation d’actes notariés extra territoriaux

La diplomatie renvoyait directement aux relations politiques entre les souverains et demeurait donc leur apanage. La fonction de représentant était réduite uniquement à celle de légat ou d’émissaire chargé de transmettre in situ les messages du détenteur absolu du pouvoir.

L’accréditation progressive de représentations diplomatiques étrangères permanentes auprès des monarques à partir du XIVe siècle, puis le double mouvement de développement des relations interétatiques et de diversification des régimes politiques, ont conduit à une évolution de la notion de représentation.

De simple émissaire, le représentant diplomatique du pays accréditant est devenu un mandataire, agissant par délégation à la place du tenant de la souveraineté nationale, pour effectuer diverses missions comme la défense des intérêts de l’État d’origine dans le pays d’accréditation et la promotion des relations amicales entre le pays accréditant et celui d’accueil.

Le droit des relations diplomatiques, aujourd’hui organisé par la Convention de Vienne du 18 avril 1961, entrée en vigueur en 1964, reconnaît aux représentants des États, aux diplomates accrédités, cinq grandes fonctions qui se décomposent en cinq types d’action:
représenter, protéger, négocier, informer et promouvoir.

Une autre Convention de Vienne, signée en 1969 et entrée en vigueur en 1985, réglemente également les relations diplomatiques qui ont un caractère spécial et temporaire.

Par conséquent, le statut de représentant accorde non seulement de manière légale au diplomate la possibilité d’effectuer son travail de représentation, mais il conditionne aussi ses autres tâches courantes. Et c’est notamment pour lui permettre de remplir sa mission, que son statut de représentant est protégé par des immunités et privilèges reconnus par le droit international.

Existe-t-il une diplomatie Kabyle ?

Oui, il existe bel et bien une diplomatie Kabyle, même si elle est encore dans un état embryonnaire. Elle a besoin de se construire, de se structurer, de se fortifier pour prendre forme d’une diplomatie moderne capable de défendre et de promouvoir les intérêts de l’Etat Kabyle. Pour ses débuts, nul besoin de se comparer aux diplomaties de grandes nations. Elle commencera petite par la taille, mais grandira par ses valeurs et ses succès.

Faut-il attendre l’avènement d’un état Kabyle pour mettre en place la diplomatie Kabyle ?

La réponse est évidemment non. La Diplomatie Kabyle même tâtonnante, trébuchante, à l’état embryonnaire, elle reste un outil, une arme stratégique et pacifique pour contribuer à l’édification de l’Etat Kabyle. La nomination des futurs ambassadeurs à travers le monde vont tâter le terrain, démarcher les autorités des pays d’accréditation pour soutenir la cause Kabyle et internationaliser la question kabyle davantage. Partout, où il est possible, la diplomatie Kabyle édifiera des lobbies en faveur des intérêts de la Kabylie. Elle œuvrera sans relâche pour convaincre chaque pays à reconnaître le droit international d’autodétermination du peuple Kabyle et de son indépendance. Elle contribuera également dans le cadre de stratégies gagnant-gagnant à convaincre des partenaires internationaux étatiques ou privés pour la reconstruction économique de la Kabylie. Elle contribuera à amorcer une réorientation des équilibres géopolitiques de la région nord-africaine et méditerranéenne en faveur de la paix, des valeurs universelles, de la laïcité et des droits humains loin des idéologies fascisantes et terrorisantes de l’arabo-islamisme.

La diplomatie Kabyle a-t-elle connu des succès ?

Oui sans aucun doute ! Sans tomber dans le chauvinisme, après une investigation objective, toutes les réussites diplomatiques de l’Algérie sont l’œuvre des Kabyles.

Pendant la guerre de libération, toute la diplomatie était sous la responsabilité de Hocine Ait Ahmed. En 1955, il était à l’œuvre de l’internationalisation de la cause Algérienne au congrès des non-alignés à Bandung (1955). En avril 1956, c’est encore lui qui ouvre et qui dirige le bureau de la délégation du FLN à New York. En septembre 1956, le problème algérien est inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies sous son patronage. Sans Ait Ahmed et la Kabylie, est-ce que l’Algérie aurait arraché son indépendance? La question mérite d’être posée. La réponse est certainement non.
C’est Krim Belkacem, encore un hasard Kabyle, le lion du Djurjura, qui signera l’acte d’indépendance de l’Algérie en bas des accords d’Évian, dont les négociations ont été menées avec une main de fer sous sa direction. Sans Krim et la Kabylie, est-ce que l’Algérie aurait arraché son indépendance. La question mérite d’être posée. La réponse est certainement non.

Trahie par l’Algérie post-indépendante, La Kabylie a décidé de prendre son destin en main. Sous le leadership de son enfant fétiche, fils de martyre, Ferhat Mehenni, avec de peu de moyens, entama l’internationalisation de la cause Kabyle et son exfiltration de son anonymat frustrant entre les griffes mortifères du nouveau colon Algérien. Contre vents et marées, la Kabylie est reçue dans les plus grandes chancelleries du monde. Tour à tour, Ferhat Mehenni, le président de l’Anavad et ses collaborateurs, en tant que représentants de la Kabylie, sont reçus au parlement des USA, au parlement Européen, au parlement Français, à la Knesset en Israël et la liste est longue.

Cette activité diplomatique, ô combien laborieuse, a été couronnée par la demande du Maroc dans l’assemblée des nations unies d’examiner le droit d’autodétermination de la Kabylie. Qualifié de tintamarre au début par le pouvoir colonial, l’écho de ce tintamarre a résonné dans les couloirs de l’ONU.

Evidemment, ces succès ne sont que le début par rapport à ce qu’attend la diplomatie Kabyle pour arracher son indépendance et défendre ses intérêts post-indépendance.
Sans oublier de citer le tout récent succès qui a fait trembler le colon Algérien avec l’adhésion de la Kabylie à l’Alliance Libre Européenne sous la houlette de Mass Ferhat Mehenni et sa collaboratrice Massa Soraya Sough. Désormais, la cause Kabyle est débattue dans des instances européennes. A chaque simple fait et geste de l’oppresseur Algérien, l’onde de choc résonnera en Europe et dans le monde.

Poursuivant l’objectif d’internationalisation et la quête de reconnaissance du droit à l’auto-détermination de la Kabylie, un mémorandum, qui détaille la souffrance du peuple Kabyle sous l’emprise du colon Algérie, est fin prêt pour être déposé à l’ONU et au niveau d’autres organisations internationales.

Pourquoi l’adhésion de la Kabylie à l’ALE est un succès important pour l’avenir ?

Faisons un parallèle avec la Turquie. Une partie (3%) du territoire Turc se trouve en Europe. Dans cette partie européenne vivent environ 10 millions Turcs. La Turquie est un membre important de l’OTAN, de l’OCDE, du l’OSCE, de Conseil de l’Europe, et du G20. La Turquie est officiellement candidate depuis 1963 à l’entrée dans la Communauté économique européenne (CEE), l’actuelle Union européenne (UE), avec qui elle a conclu un accord d’union douanière en 1995, en vigueur depuis 1996. Les négociations pour l’entrée de la Turquie dans l’UE sont officiellement en cours depuis 2005. Mais elle n’est jamais parvenue dans être admise à l’union européenne. Elle ne le sera jamais.

L’adhésion de la Kabylie à l’ALE, au contraire, a suscité un accueil favorable en Europe. Une Kabylie indépendante pourra postuler à plus d’espace politique en Europe et en occident sans que personne ne crie au loup. La Kabylie sera admise tout naturellement sans opposition. La différence se trouve dans les valeurs. La Kabylie est porteuse des valeurs universelles, de justice, de démocratie, de laïcité, des droits humains, de paix. Elle n’est pas un danger pour le monde, au contraire elle ne souhaite que contribuer, même modestement, au bien être de l’humanité.

Quid de la diplomatie Algérienne ?

Loin de toute subjectivité, malheureusement, il est quasiment impossible de trouver des succès diplomatiques émanent de la diplomatie Algérienne. En revanche, ses échecs sont nombreux. A croire qu’elle confond diplomatie et basses besognes.

Pour contrecarrer l’indépendance de l’Azawad, la diplomatie algérienne négocie et met en scelle les mouvements terroristes d’Ansar Dine, de Mujao et de l’Aqmi. Les terroristes sont invités à Alger en grandes pompes pour pactiser et tuer dans l’œuf l’Azawad. S’allier avec les terroristes est une tradition de la diplomatie Algérienne depuis Carlos et jusqu’à nos jours. Au lieu de soutenir les peuples, la diplomatie Algérienne soutient les dictateurs et les despotes à l’image de Kadhafi, de Bachar El Assad, de Benali Zine Abidine, De Housni Moubarak et la liste est longue. A la chute de Kadhafi, Alger s’est beaucoup plus souciée de l’exfiltration de la famille de Kadhafi. Bientôt, Bachar finira par exterminer tout le peuple Syrien mais il aura toujours comme soutien Alger.

Dans sa quête permanente de déstabiliser le voisin Marocain, la diplomatie Algérienne n’a pas trouvé mieux que de vouloir créer un état Arabe (RASD) dans un territoire Amazigh qu’est le sud marocain. Alger a créé de toutes pièces le Polisario, et a mis en otage toute une population à Tindouf pour créer un foyer d’instabilité financé à coup de milliards de dollars depuis les années soixante-dix. La diplomatie Algérienne trouve normal de vivre avec un problème éternellement, légué de génération en génération, sans essayer de mettre un terme et renouer avec le bon voisinage avec le Maroc.
Sans compter, les budgets faramineux investis dans les coquilles vides que sont la ligue Arabe et le Maghreb Arabe. Les deux ligues qui n’ont jamais servi à rien sauf au déni officiel des peuples Amazigh.

Depuis de longues années, Alger essaye d’adhérer à l’OMC en vain. L’incompétence d’Alger et sa diplomatie ne pourront jamais décrocher ce genre d’exploit avec le monde ouvert comme l’OMC ou l’association à l’union européenne.

Les normes et les attitudes diplomatiques

Les normes et les attitudes des diplomates seraient dictées par les valeurs. Ces valeurs seraient guidées par un idéal de la paix, de la négociation politique, comme solutions aux conflits. En grec et en hébreux, l’étymologie du terme définit le diplomate comme un messager. Les diplomates auraient pour fonction de modérer les passions des décideurs politiques et des citoyens, de leur faire comprendre les marges de manœuvre limitées que chaque pays possède s’il ne veut pas remettre en cause les équilibres internationaux fragiles.

Réciprocité, courtoisie, prudence, compréhension de l’autre constituent dans ce cadre les normes principales que le diplomate aurait pour mission de défendre, parfois à l’encontre de l’intérêt immédiat de l’État qui l’emploie. Mais la paix étant vue comme profitable à tous à long terme, il servirait in fine les intérêts de son pays.

La diplomatie est un outil parmi d’autres (avec les forces armées, les structures économiques et financières ou les appareils culturels et médiatiques) de la puissance d’un pays. Le diplomate est guidé en permanence par la recherche de l’intérêt de son pays et serait prêt à utiliser toutes les stratégies ou tous les leviers à sa disposition pour agir en ce sens (y compris le chantage, la menace ou le mensonge).

Une telle stratégie basée sur le chantage, la menace, et le mensonge comporterait toutefois le risque de décrédibiliser celui qui s’y risquerait trop ouvertement. C’est le cas de la diplomatie Algérienne qui est complètement décrédibilisée, et ne pèse plus rien sur la scène internationale. Elle est devenue la risée du monde.

La plupart des théories des relations internationales considèrent que chaque pays, par le biais de sa diplomatie et de ses différents outils de puissance (moyens militaires, économiques, culturels, etc.) agit pour la défense et la promotion de ses « intérêts ». Mais la façon dont ces intérêts sont définis, négociés au sein de chaque société est rarement abordée. Il est courant d’évoquer la recherche de la puissance, de la sécurité ou de la richesse sans que ne soient déclinés de façon précise les éléments qui composeraient ces grandes catégories.

Quel est le cœur de l’activité diplomatique ?

L’activité des diplomates, synthétisés par quatre verbes souvent utilisés par les diplomates eux-mêmes lorsqu’ils parlent du cœur de leur travail :

  • informer
  • représenter
  • négocier
  • organiser

La combinaison de ces quatre activités, la présence constante de ces quatre dimensions dans les différentes formes de travail donnent la tonalité particulière du travail diplomatique.
Les activités complémentaires des diplomates est la préparation ou la professionnalisation du métier du diplomate :

  • Apprentissage du métier du diplomate par le biais des formations initiales, des formations permanentes tout au long de la vie, ou la formation sur le tas, avec des évolutions des carrières par le passage par une série de postes à complexité croissante.
  • Évaluation des diplomates par la hiérarchie, les concours or par l’atteinte des objectifs
    La mobilité géographique est la contrainte majeure du diplomate. Le corps diplomatique est très masculin de fait de cette contrainte de mobilité.

Les compétences du métier de diplomate

Le métier de diplomate n’est pas un métier de généraliste. La liste des compétences spécialisées dont doit être détenteur le titulaire de ce métier de diplomate:

  • Maîtrise des langues
  • Intimité avec la culture et la société de nombreux pays
  • Connaissance des organisations internationales
  • Connaissance du droit international
  • Connaissance de l’économie internationale
  • Connaissance des techniques de négociation
  • Connaissance des institutions
  • Connaissances des procédures multilatérales

Les futurs ambassadeurs Kabyles devront commencer d’ores et déjà à s’instruire dans ces domaines de compétences.

Quelles sont les qualités d’un diplomate ?

Pour prétendre exercer le métier de diplomate, il faut posséder des qualités exigeant:

  • Capacité d’écoute et de compréhension des positions des autres
  • Fermeté et force de conviction dans la défense des nôtres,
  • Adaptabilité à de nombreuses situations parfois dangereuses et urgentes

Ces qualités, ne sont pas forcément innées (la diplomatie ne saurait se résumer à un trait de caractère). Elles peuvent être acquises au sein même de l’expérience de travail grâce à « des parcours professionnels diversifiés ». On ne naît pas diplomate, on le devient à condition cependant de posséder les savoirs mentionnés préalablement.
Les transformations du contexte conduisent enfin à ajouter aux aptitudes traditionnelles d’analyse et de négociation.

  • La capacité entrepreneuriale pour monter des projets culturels ou de coopération et, de plus en plus lever des fonds privés
  • ou encore, de façon croissante, des qualités de terrain, y compris dans des milieux dangereux voire hostiles.

La liste de ces savoirs, savoir-faire et savoir-être, est impressionnante. Rare sont sans doute les individus possédant à la fois toutes ces capacités et qualités. Aucun diplôme acquis en formation initiale n’est mentionné qui autoriserait à se prévaloir du titre de diplomate.

Quelles sont les tendances actuelles du métier de la diplomatie ?

Il y’a une professionnalisation progressive des diplomates centrée sur : l’analyse et la synthèse de l’information et la négociation. Le métier d’un diplomate nécessite un investissement important dans le travail et la capacité, à « faire corps » pour affronter les événements.

Lafdal Zidane
SIWEL 231028 Apr 17 UTC

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