« Mon dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! » – Voltaire

TRIBUNE (SIWEL) — Depuis que le Président Ferhat Mehenni a déclenché le TSUNAMI INDÉPENDANTISTE le 03 juin dernier depuis Londres, les plus véhéments de ses opposants ou adversaires politiques ne sont pas à chercher parmi les thuriféraires du pouvoir colonial algérien lui-même paniqué et tétanisé par l’ampleur de la déferlante qui s’abat sur lui, mais, tenez-vous bien, et vous l’avez constaté pour beaucoup d’entre vous, par des Kabyles, des KDS vous l’aurez compris, qui ont offert leurs « services » à l’ennemi, certains faisant monter les « enchères » à qui mieux mieux, sur le dos du MAK, ô la belle affaire !

Une partie de ces « opposants » à la politique pacifique indépendantiste du MAK vient de ses anciens « amis » militants de la cause Berbère. Ils avaient bien partagé le combat dans les années 80 pour Tamazight dans une « Algérie » espérait-on à l’époque, démocratique, reconnaissante de l’immense, principale et fondamentale contribution des maquisards Kabyles.

Parmi ces maquisards figurait, Dda Meziane, le père de Mas Ferhat Mehenni, qui y a laissé sa vie.

Ce combat pour Tamazight est aujourd’hui dépassé, tant beaucoup de sang Kabyle a coulé depuis sous les ponts, laissant place à un combat pour Taqvaylit, dans un autre format, celui d’une Kabylie libre et indépendante.

Ces « amis » militants de l’époque des années 80, dont Mas Ferhat Mehenni souligne la mentalité d’anciens moudjahid, tant ils se complaisent d’un droit de réponse quand eux-mêmes ont abdiqué et tourné casaque devant l’ampleur de la tâche. Affronter une entité meurtrière composée de voyous narcotrafiquants coloniaux, sans foi ni loi et dont ces ex-militants, s’accommodent amplement, moyennant une place dans la mangeoire et la paix des démissionnaires.

Profitant en conséquence de cette position, que le pouvoir colonial leur accorde tacitement et pernicieusement dans une pseudo démocratie, ils profitent de ce privilège.

Cet avantage, ils aiment tant à l’exploiter qu’ils s’accordent une place de snipers pour tirer sur tout ce qui bouge en Kabylie et particulièrement sur le MAK et l’Anavad.

Mais diable ! Jureront certains, pourquoi est-ce-que ce ne sont que des Kabyles qui se mettent en travers de la route de la Kabylie vers son indépendance ?

Le pouvoir colonial ne dispose-t-il pas de toute une smala d’agents et de « Zintellos » arabes pour s’acquitter de cette tâche ? Au demeurant cela se comprendrait, ils seront dans leur rôle.

Quel est le facteur qui pousse des Kabyles, des anciens « amis » de route dans le militantisme pour venir s’opposer à la démarche politique de Mas Ferhat Mehenni, quitte à s’allier avec le diable arabo salafiste fasciste assassin des Kabyles ?

Deux concepts, la jalousie et l’envie que nous avions évoquées subrepticement dans de précédents articles peuvent expliquer ces comportements erratiques, instables où l’ennemi d’hier devient l’ami d’aujourd’hui, dans une vengeance sournoise.

La jalousie et l’envie, qui dans une passion poussée à l’extrême, aggravée par le regret d’avoir abandonné un si beau combat qui se mue aujourd’hui dans une démarche vers la liberté totale sous l’effet et la direction d’un homme visionnaire, Mas Ferhat Mehenni, sont les moteurs de cette haine.

Il a su sacraliser la question Kabyle et agglomérer autour de son action le peuple Kabyle, c’est ce qui explique ces pathétiques comportements qui rappellent, en pis, ceux de leurs prédécesseurs collabos de la France dont une bonne partie se trouve aujourd’hui à l’intérieur de cette entité de voyous.

Pourquoi « LUI » et pas « Moi » ou « Nous », se disent les transis du combat Berbériste ?

L’envie incontrôlée déborde vite et rejoint le sentiment de jalousie dans un cocktail explosif.

La conséquence en est là, qu’en Kabylie certains sont prompts à rejeter le succès du Kabyle et à respecter et même faire allégeance à l’ennemi, qui tout compte fait est de l’autre côté et les aide.

C’est dans le même milieu et la même famille qu’on se déteste le plus, oh pardon, plutôt qu’on se hait. Ce n’est plus de l’opposition dans le cadre d’une adversité politique bien comprise mais de la détestation et pire encore, de la haine.

Ces vieux « amis » reprennent sans honte, les vieux poncifs de la théorie du complot chère aux dictateurs arabes quand il s’agit d’expliquer leurs sempiternels échecs et la ruine de leurs pays.

C’est la main de l’étranger, c’est toujours la faute de l’autre.

En somme pour ces jaloux transis, si Ferhat Mehenni a réussi à propulser la question Kabyle sur le plan international et à mettre en échec la stratégie d’isolement politique fomentée par les voyous narcotrafiquants d’Alger, c’est grâce à l’aide d’Israël, sur ce point ils jouent sur du velours tant la haine raciste, antisémite et fasciste est banale dans cette « Algérie ». Ils accusent aussi les USA et la France (sic) cette dernière est pourtant la génitrice de ces voyous.

Dans leur haine, ils font abstraction de l’intelligence politique et de la qualité de visionnaire de Mas Ferhat Mehenni qui a su, non seulement dépasser tous les stades des pièges politiques et les guets-apens, mais a réussi à propulser la Kabylie dans une dynamique de structuration d’un ÉTAT KABYLE MODERNE.

UN ÉTAT KABYLE MODERNE, Ya Zehhh !!!

Rien que l’évocation de ce concept fait trembler et saisir de peur bleue les voyous d’Alger qui donnent un chèque en blanc et les pleins pouvoirs à tous ceux qui stopperont la dynamique étatique et le Tsunami indépendantiste Kabyle.

Dans ce cas pathétique, cette caste d’aigris, qui comme le souligne Mas Ferhat Mehenni « qui semble vouloir instituer une nouvelle classe d’anciens moudjahidines et qui, au nom du combat d’hier, s’autoriserait aujourd’hui la collaboration avec l’ennemi » est prête à tout.

La jalousie est compréhensible lorsqu’il s’agit de défendre ses propres prérogatives mais quand l’envie devient frustration et rejoint la jalousie, cela devient pathétique et sombre dans l’irrationnel et la haine, cela ne peut ni se comprendre et ni à fortiori s’admettre.

À défaut de pouvoir proposer et rassembler, autour d’un projet politique qui leur est propre, ces nouveaux moudjahidines, comme il y’en a dans les maquis djihadistes des mosquées d’Alger, sont prêts à se liguer et aller rechercher le parrainage de quelques personnalités, pour usurper et squatter leur réputation et se présenter comme des Kabyles inoffensifs, nationalistes amoureux de ce pays arabo islamique dont ils attendent juste quelques miettes de Tamazight même pas de Taqvaylit, concept indépendantiste. Ces transis seraient juste des « H’chicha talab Maïcha ».

La jalousie et l’envie, ces deux concepts qui peuvent être des ressorts poussant à l’émulation positive peuvent être aussi à double tranchant et plonger l’individu dans la haine.

La jalousie, comme il a été écrit plus haut se développe généralement à l’intérieur d’un même groupe ou parti, d’une même famille, d’un même peuple etc… Que par rapport à l’étranger, l’autre, le véritable ennemi car il est de l’autre rive et de l’autre partie de l’existence, ici, des Kabyles.

N’est-ce pas un ancien proverbe Kabyle qui nous rappelle face à cette situation déraisonnable, lamentable et critique pour ne pas dire criminelle que « Tixsi di-damen-is id-ttinghan » (La brebis a été tué par ses proches).

Plus loin encore, dans la mythologie Kabyle, à l’ère de « Yemmas n Dunnit » (l’origine du monde) comme il est inscrit dans la mémoire et l’imaginaire collectif national Kabyle, nous avons souvenir de cette fable racontée par nos grands-mères.
Soulignons au passage que les voyous arabo islamiques à la tête de l’Etat algérien veulent aujourd’hui arabiser à travers leur campagne « Iqra » d’alphabétisation en arabe, nos bonnes mamans, gardiennes de la langue Kabyle et de la mémoire collective.

Donc, dans un dialogue entre un arbre et une hache, l’arbre s’est plaint des blessures que lui a causées la hache, et cette dernière lui a répondu, que son manche vient d’elle.

Tenna-yas tzemurt i tgelzimt, « T-Durred iyi » terra-as tgelzimt « Afus d-gem id-ikka ».

Puisant dans les profondes ressources philosophiques de la Kabylie, Mas Ferhat Mehenni, dans une réponse magnanime et subtile à un « cher ami », a tenu dans sa mansuétude à le rassurer « Quelles que soient les vicissitudes du temps, les malentendus ou les divergences d’opinion, les coups de griffes ou les coups de poignard dans le dos, les procès d’intention ou autres indélicatesses dont souvent me gratifient d’anciens compagnons de lutte, j’ai pour constance de garder mon amitié à toute personne, comme toi, ayant partagé une plage de ma relative longue vie de militant ».

Ces «amis » ne sont pas aujourd’hui pas plus que demain, considérés comme des ennemis, ils n’ont pas le poids d’un dinar monnaie de singe dans cette « Algérie » du clan d’Oujda qui roule aux pétro/narco dollars, ils sont juste des parasites, dont on s’accommode le temps d’un grattage.

Mas Aselway, pensait-il à ce moment-là, à cette célèbre phrase de Voltaire « Mon dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ».

La civilisation millénaire Kabyle, dans sa philosophie, sa grande sagesse, son pacifisme légendaire, son ouverture sur l’autre, invite à la distinction et à l’éthique.

La Kabylie millénaire, de par ses propres valeurs universelles inscrites au même titre que celles des autres peuples civilisés dans le patrimoine de l’humanité, est appelée et va prendre sa place parmi les nations évoluées et civilisées.
Cette marche de la Nation Kabyle, vers une Kabylie INDÉPENDANTE, aucun État au monde et à fortiori, un « Etat » voyou, aucun groupuscule et aucune personne ne peut l’entraver, la freiner ou la détourner.

Par Ifilku Nughalad

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