TIZI WEZZU (SIWEL) — Harcelées en pleine rue par des policiers algériens, de jeunes femmes kabyles ont été protégées et défendues par deux jeunes militants du MAK. Un autre acte de bravoure patriotique et d’humilité qui font honneur à notre pays, la Kabylie !
« Tu es jolie », « Tu vas où comme ça ? », « Comment tu t’appelles ? » et d’autres propos à teneur plus vulgaires et parfois d’ordre sexuel.
Devant un tel manque de respect et des paroles si insultantes à l’égard des femmes Kabyles, les deux militants du MAK, Amayas Letif et Djafar Khenane, se sont interposés en les interpellant en kabyle, et exiger qu’ils cessent immédiatement ces agissements.
Les policiers se sont alors précipités sur eux. Les deux jeunes hommes ont été rapidement encerclés par ces hommes armés.
Amayas Letif, militant du MAK : « On leur parlait en Kabyle et ils nous répondaient en arabe. Ils nous ont ordonné de parler qu’en arabe, on a refusé. On a continué à leur parler en Kabyle, notre langue !»
Djafar Khenane : « Un des policiers algériens a osé dire que le Kabyle n’est qu’un dialecte. Et que les Kabyles ne sont rien. Pire, ils nous ont sorti la rengaine officielle algérienne: « Nous sommes tous des amazigh arabisés par l’islam. Nous n’avons qu’un seul drapeau, celui de l’Algérie ! » Moi, je leur ai répondu, droit dans les yeux, que 2001 a sonné la rupture définitive avec leur Etat artificiel. Et là, ils nous ont traités de séparatistes ! »
Face à des policiers algériens mis en difficulté par l’aplomb et la verve patriotique des deux militants du MAK et voyant surtout le ton des échanges qui a changé, un de leur supérieur est arrivé et a libéré nos deux compatriotes.
La réponse est claire. Il est urgent pour la protection de nos filles, sœurs et mères comme de tous les nôtres, compatriotes Kabyles, de recouvrir notre souveraineté, de nous doter de notre propre force de police et d’œuvrer à l’avènement de notre Etat, celui de notre pays: la Kabylie.
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SIWEL 211829 AOU 14