LE POUVOIR COLONIAL ALGERIEN DRESSE UN GUET-APENS ET AGRESSE SAUVAGEMENT LES MILITANTS DU MAK A 30 METRES DE LA RESIDENCE UNIVERSITAIRE TARGA UZEMUR A VGAYET

VGAYET (SIWEL) — Hier soir jeudi 25 février 2021, sept (07) militants du MAK, étudiants à l’université de Vgayet pour la majorité, de retour vers leur résidence universitaire Targa Uzemur à Vgayet, ont été victimes d’un guet-apens dressé,à 30 mètres de la résidence, par un groupe de personnes se trouvant dans une voiture banalisée de marque Skoda immatriculée « 00 16 », et deux individus à bord d’un scooter, tous armés avec des armes blanches, couteaux, lames et grosses chaines.

Les sept militants Mus Akuc, Anis At Waljudi, El Khudir, Sofiane Ziane, Yuva At Waljudi, Kaci Akuc, Ghiles At Keru ont été encerclés par cette bande de voyous, leur intimant l’ordre d’interrompre d’abord le live qui était en cours. À la suite du refus d’obtempérer de nos militants, une bagarre s’est déclenchée entre cette bande de voyous, envoyée par le pouvoir colonial, et nos militants.

Grâce à leur détermination et leur courage, la bagarre a tournée en faveur de nos militants, qui s’en sont sortis, tout de même, avec de légères blessures. Ayant pris peur d’être démasqués, les agresseurs ont pris lâchement la fuite et se sont engouffrés dans les ruelles de la ville de Taghzut, emportant avec eux le smartphone de Sofiane.

Juste après leur éclipse, la police coloniale a fait son apparition en force, non pour poursuivre les agresseurs, mais pour stopper la colère de nos militants du MAK, déterminés à en découdre, et le renfort des étudiants sortis de la résidence quand ils ont appris la nouvelle de l’agression.

Les étudiants étaient convaincus que la bande de voyous a été envoyée par la police coloniale qui était embusquée et cachée non loin du lieu de l’agression. Les policiers semblent bien connaitre la bande de voyous, car ils ont promis, d’emblée, aux étudiants de leur restituer le smartphone dérobé.

Ces mêmes militants ont été embarqués, le matin même vers 09h00 au commissariat central depuis le tribunal colonial, lors de rassemblement organisé en soutien des neuf militants indépendantistes convoqués arbitrairement par l’injustice terroriste algérienne. Déçus de leur relâchement à 11h00, les mêmes policiers, la nuit tombée, leur ont dressé une embuscade non loin de leur lieu de résidence.

Quelle est leur intention ? Veulent-ils les assassiner ? Veulent-ils juste les intimider ? Veulent-ils rééditer, à l’approche du 20 avril, l’assassinat de Massinissa Guermah pour embraser la Kabylie ?

Après la criminalisation des droits politiques et humains, et réalisant l’échec présenti de la stratégie du terrorisme judiciaire déclenchée contre les militants kabyles en général et les militants du MAK en particulier, le pouvoir semble se diriger vers une nouvelle stratégie, plus machiavélique, celle du chaos, du gangstérisme, du banditisme, du brigandage et de coupeurs de routes en faisant appel aux voyous, aux baltaguis, et même à leurs services d’insécurité.

Le but étant d’étouffer par tous les moyens le combat indépendantiste de la Kabylie. Sans aucun doute, les dignes enfants de la Kabylie vont se dresser comme un seul homme pour faire échouer cette nouvelle stratégie. Cette escalade machiavélique du pouvoir colonial algérien met la Kabylie en danger plus grave encore que d’habitude.

Le sursaut du peuple kabyle doit se manifester d’urgence pour en finir avec cette guerre qu’a déclaré le pouvoir colonial algérien contre la Kabylie. L’heure de l’indépendance de la Kabylie a sonné plus que jamais. Seule la Kabylie libre et indépendante est à même capable de protéger et de sauver ce qu’il en reste de la Kabylie.

SIWEL 261645 FEV 21