GHARDAIA (SIWEL) — Ce matin, le Dr. Kameleddine Fekhar et ses codétenus ont été de nouveau transférés au tribunal où ils attendent d’être présentés au procureur. Quatre (4) avocats étaient sur place pour assurer leur défense : Me Dadi Oubekka Mounir, Me Fatiha Rahmouni, Me Bouhali Dhayaeddine, et Me Chalabi Rafik. En revanche, les citoyens de Ghardaia sont empêchés d’accéder, le tribunal étant totalement assiégé par les forces de « sécurités » algériennes.

Hier, après plusieurs heures d’attente, les détenus ont été renvoyés au siège de la sureté de Ghardaïa sans avoir été présenté au procureur. Par ailleurs, sans aucun motif, les familles ont été empêchées de voir les détenus soulevant l’inquiétude de la fondation TIFAWT qui craint l’éventualité d’un «changement de scénario» ou d’une «tentative d’inventer de nouvelles accusations»

 

Hier, le Dr. Kameleddine Fekhar est ses compagnons ont été transférés au tribunal dans le but d’être présentés au procureur. Après plusieurs heures d’attente, ils ont été renvoyés au siège de la sureté de de Ghardaïa sans que la présentation ne soit effectuée et leurs familles ont été empêché de les voir sans aucun motif. Dans un message parvenu à notre rédaction, la fondation TIFAWT a exprimé son inquiétude face au comportement injuste et arbitraire des autorités policière et judiciaires algériennes. S’agit-il d’un changement de scénario, ou d’une tentative d’inventer de nouvelles accusations ? se demande avec inquiétude la Fondation TIFAWT.

Ce matin, Kameleddine Fekhar et ses codétenus ont de nouveau été transférés au tribunal de Ghardaïa où ils attendent d’être présentés au procureur. Sur place, quatre (4) avocats sont venus pour les défendre, il s’agit des Maitres Dadi Oubekka Mounir, Bouhali Dhayaeddine, Fatiha Rahmouni et Chalabi Rafik.
Il est à noter que les citoyens sont empêchés d’accéder au tribunal qui est totalement assiégé par les forces de sécurités algériennes.

Maitre Fatiha Rahmouni, qui a pu échanger des salutations avec le Dr. Kameleddine Fekhar lorsqu’il est arrivé au tribunal, a déclaré que « malgré ce qu’il subit comme pression, diffamation, interrogatoire, il n’a pas perdu son sourire et sa sérénité, il a un bon moral cela reflète la grandeur de l’homme ».

Que va encore inventer le régime répressif algérien sachant qu’il a fait arrêter les victimes à la place des hordes de sauvages qui agressent depuis deux ans tout ce qui est mozabite, et souvent avec la complicité agissante des forces de « sécurité » algériennes.

SIWEL 151148 JUIL 15

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