De la mort d’un pays ou de la médiocrité humaine

CHRONIQUE (SIWEL) — D‘une « élection » à l’autre, d‘une fraude à l’autre, ce pays qui vit entre parenthèses et qu’on écrit entre guillemets glisse ou vit dans une autre dimension, entre parenthèses.

Otage d‘une voyoucratie qui, au crépuscule d‘une vie faite d‘assassinats, de vols et de corruptions, continue de maintenir ce bout de terre d‘Afrique du Nord sous la menace de la violence de son casque, de sa botte et de son mensonge.
Un mensonge à un peuple qui n’en demande pas moins et qui préfère vivre dans l’illusion dun pays qui fait semblant d‘être vivant.

Cette caste de vieux voyous entraîne ce pays dans un vide sidéral. Au pays des superlatifs, du plus grand pays d‘Afrique et du maghreb arabe, de la puissance régionale, du plus grand stade d‘Afrique, de la plus grande raffinerie d‘Afrique, encore et encore, alors osons à notre tour le pays de la dixième dimension.

Oui un pays où tout le monde se plaint, gémit, crache, vocifère, critique, dort, bouffe, pleure, crie, prie (De Profundis clamavi ad te, Domine) oui, oui, sors nous de ce trou glacial, de l’Uranus, mais qui chante one two three, rit, fier de lui, jure par ce qu’il lui tient de président, de stabilité et content de trouver son litre de lait après 10 km de marche, de plusieurs de coups de téléphones et de GPS.

Dans ce pays tout le monde il est gentil mais tout le monde il est…méchant.
Les Psys parlent du Syndrome algérien, un beau et joli cocktail ! Un mélange du syndrome de Stockholm, de masochisme, de sadisme et de schizophrénie. Le tout donne un peuple qui vit sa vie par procuration virtuelle. Il envie l’occident qu’il insulte tout de suite après pour se donner cette contenance que lui insufflent les superlatifs éculés de la grande nation «du maghreb arabe», cette énième falsification de l’histoire où tout devient arabe du jour au lendemain, effaçant du coup plusieurs millénaires d’Histoire de cette Afrique du Nord, Tamazgha.

Dans ce pays de la dixième dimension, tout est concevable et possible. Avec ce président et son clan, en somme la voyoucratie, que le monde raille par ailleurs, on peut faire disparaître 1 000 milliards de dollars en à peine 17 ans de pouvoir. Certains parlent de 1 200 milliards dollars. Sans résultat aucun et jurer ses grands que tout va bien, que la stabilité est là, que le peuple a voté et que l’équipe des One Two Three a un nouvel entraîneur et que tout va bien.

Un pied et demi dans le vide sidéral et un demi pied dans la dixième dimension, celui qui tient lieu de président, jure par communiqués virtuels que tout va bien.

Avant ces « élections », les parrains islamistes, complices invétérés du clan de ce président qui ne distingue plus le jour de la nuit, ont menacé de la rue ce clan, pour courir aujourd’hui la queue entre les jambes, quémander un ministère, en récompense de leur…participation à cette mascarade qui se joue sous le regard dun occident complaisant et complice.

Oui, avec ces magouilles ce pays restera tributaire en importation en tout genre au grand bonheur de madame la marquise pour qui tout va bien, jusqu’au prochain attentat en occident, fomenté depuis ce pays de la dixième dimension.

Dans ce pays appelé Algérie la vie a quitté la vie, elle erre, elle cherche à retrouver son esprit (es-tu là ? ), son âme ?

Sans cœur, sans sentiment, sans passion, sans amour où l’autre reste l’autre,  l’amour a déserté le « maghreb arabe », où la passion ne monte plus et tente à rejoindre les profondeurs, ce pays, ses «pouvoirs» errent comme une âme morte qui a rempli sa fonction, son droit civique, en participant à son insu, oui, depuis l’outre tombe, au vote du 4 mai.

Esprit, es-tu là?

Nicolas Gogol qui a dénoncé les manipulateurs des âmes mortes, ces représentants de la médiocrité humaine et des atteintes à la mémoire des morts, bien avant que ces apprentis sorciers ne naissent, doit sourire de là où il est.

Cassier de Farnese
SIWEL 183341 May 17 UTC

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