De la folie des grandeurs des Ayatollahs et autres dictateurs arabes

CHRONIQUE (SIWEL) — lls l’ont fait.They did it. Ils ont osé. Un ramassis de barbus, de Mollahs enturbannés et autres députés au parlement iranien, a osé brûler le drapeau américain. Ce sont des députés, et à ce titre, des individus conscients des conséquences de la symbolique politique d’un tel geste.

Haro sur le drapeau américain qui représente plus de 328 millions d’américains.
Un autodafé est organisé en plein parlement de la république islamique d’Iran chiite. À l’instinct, tels des animaux, sans réfléchir, dans un capharnaüm de cris et de vociférations, ils ont pris qui, son briquet, qui, son allumette et hop, ils l’ont brûlé.

Une image qui rappelle dans la symbolique, l’image de ce pilote jordanien capturé et brulé vif dans une cage…par le DAECH.
La même méthode et la même opération, brûler l’autre, ici l’ennemi américain, le grand Satan, à travers son drapeau, en espérant le brûler vif le moment venu.
La déraison dans toute sa folie et sa vengeance.

Plusieurs millénaires de civilisation Perse sont partis en fumée par la cause d’un ramassis de Mollahs et d’Ayatollahs, qui dans un geste qui caractérise l’Iran d’aujourd’hui, mégalomane, en proie à la folie des grandeurs, titillé et retardé dans sa prétention hégémonique sur cette région par des royautés arabo-islamiques sunnites à son image qui lui disputent le leadership politique et religieux.

L’Iran est à cran. Plus ses prétentions sont disputées, freinées et remises en cause, plus sa propension à éradiquer le sunnisme pour imposer son chiisme retardée, plus ce pays tombe dans la folie despotique et fasciste.
La menace et la dissuasion par la possession de l’arme nucléaire est la seule solution, pense-t-il, pour arriver à concrétiser son projet de puissance régionale.

Dans sa folie hégémonique, il s’est voulu plus arabe que les arabes, plus palestinien que les palestiniens à l’instar de son alter ego l’Algérie qui tisse dans la même toile, pour s’attirer, retourner et manipuler l’opinion des arabes prêts à tenter de déraciner les Juifs dont la présence est plusieurs fois millénaires sur cette terre.

Pour s’accaparer les cœurs des arabes, l’Iran a même institué « la Journée Al-Qods » (Jérusalem en arabe) et ce depuis la révolution… islamique de 1979. Soulignons ici, sur ce point, que l’Iran fait mieux que le pouvoir colonial algérien qui soutient les terroristes palestiniens seulement par l’entrainement militaire et la finance, lui qui dépense la bagatelle de plus de 80 millions d’euros chaque année pour alimenter et nourrir, dans la mangeoire algérienne, les « dirigeants » palestiniens, leurs familles et leurs représentants.

La république islamique chiite est plus palestinienne que les palestiniens. Là où Arafat déclare le 2 mai 1989, à Paris, que la charte palestinienne rejetant l’existence d’Israël est caduque, l’Iran quant à lui prône la destruction d’Israël. Par la bouche même de son ex-président Mahmoud Ahmadinejad qui affirme en aout 2013 qu’« Israël sera déraciné » « Israël sera rayé de la carte ». Non rien de moins que ça. Le fascisme dans toute son horreur. Vont-ils ouvrir aussi de nouveaux camps de concentration ou vont-ils passer directement aux fours crématoires ?

Seul grand ami de l’Iran parmi les pays dits « arabes », l’Algérie fricote encore avec les Ayatollahs où leurs représentants sont accueillis avec beaucoup d’égards. Ils ont un point commun, entre autre celui d’instrumentaliser le cas palestinien pour cacher leur misère économique et sociale et se faire passer pour les grands défenseurs d’El Qods la Jérusalem Juive millénaire.
Le Bazar iranien tout comme l’informel algérien, remplit sa fonction dans le détournement de la rente pétrolière. Londres pour les enfants d’Ayatollahs et Paris etc…. pour la junte militaire algérienne.

Un seul dénominateur commun fait fonctionner ces deux pays et se lever leurs peuples aliénés : la haine et la violence. Contre le Juif en priorité et ensuite les Chrétiens, les Kurdes, les Kabyles et actuellement même les réfugiés noirs du Sahel n’ont pas trouvé grâce aux yeux du pouvoir colonial algérien lui qui jure par ailleurs par l’unité africaine et qui sont mis dans le même paquet, ils sont raflés et déportés dans le grand sud puis jetés aux frontières sans aucune assistance humanitaire.

Last but not least, pour les Ayatollahs, les palestiniens deviennent ainsi « le Cheval de Troie » de ce pays de plus en plus fou à mesure que son rêve d’hégémonie sur toute la région moyenne orientale est contrecarré.

Profitant de la faiblesse du Liban, pays ravagé par les rivalités tribales entre les deux grandes féodalités, chiites des Berri et sunnites des Hariri, les iraniens, avec l’aide des chiites libanais, ont créé un mouvement terroriste, en l’occurrence le Hezbollah, qu’ils ont armé au point de rivaliser avec l’armée régulière libanaise.
Ce mouvement terroriste est devenu un Etat dans l’Etat, avec ses propres institutions éducatives, sociales, politiques et bien sûr militaires.

Grâce aux milices, ou plutôt à l’armée du Hezbollah, l’Iran a su faire du Liban, «Deux pays en Un», dont la partie chiite lui appartient de fait. Il tente de faire pareil en Syrie où l’armée du Hezbollah sous les ordres et les conseils militaires des Pasdarans – les gardiens de la révolution – organise la sécurité personnelle du dictateur « Bachar le chimique », et contrôle aussi les éléments de l’armée syrienne, tenus en suspicion, ainsi que tous les points militaires stratégiques. Damas est sous la coupe réglée des Ayatollahs sur les plans sécuritaires, militaires et bien sûr politiques.

Après avoir phagocyté une partie du Liban, l’Iran tente de faire de même en Syrie où il prend en otage Bachar le chimique. Ce dernier est conscient qu’il ne peut se défaire des Ayatollahs sans que ceux-ci ne travaillent à sa chute, eux qui ont dépensé des milliards de dollars en salaires et en équipements militaires via le Hezbollah, pour s’implanter dans ce pays en vue d’une agression future contre Israël.

Mais mal lui en a pris, car Israël a décidé de faire le nettoyage avant que la chienlit iranienne ne s’enracine, en bombardant ces dernières semaines toutes les positions militaires iraniennes en Syrie. Et ce n’est que le début. Et comme l’a dit le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman « Si la pluie tombe sur nous, les autres vont récolter la tempête ».
Le message va-t-il passer auprès des faucons Ayatollahs devenus fous depuis le coup porté par Trump et à la suite des dizaines de militaires iraniens tués suite aux raids des F18 de Tsahal?

Paradoxalement, l’État israélien vient au secours de Bachar le dictateur en diminuant la pression militaire iranienne en Syrie.

Même si le paradoxe de cette région fait que les liens sont tellement imbriqués et délicats entre eux au point qu’on ne peut bouger un pion sans créer une autre donne politique, la présence militaire de l’Iran en Syrie est appelée à disparaître, même les Russes n’en veulent pas.

À défaut d’une intégration régionale par l’économie, la culture et la… paix, c’est par une politique agressive et belliqueuse basée sur le nucléaire militaire que la république islamique chiite d’Iran veut s’imposer dans la région. La menace, toujours la menace de la destruction de l’autre.

Incapables de détruire Israël militairement, les Ayatollahs adoptent la stratégie de l’encerclement. Ils se retournent contre les pays arabes sunnites, ces royautés dont l’idéologie fasciste arabo-islamique a fait d’immenses dégâts aussi, corrompues comme lui jusqu’à la moelle, afin de créer une nouvelle donne politique et militaire dans la région. Après le Liban, la Syrie, c’est le Yémen qui est dans la cible des Mollahs et autres Ayatollahs pour s’y installer et constituer un danger direct à la monarchie saoudienne et in fine à Israël.

Au moment où même le dictateur Kim Jong-un, fort de sa puissance nucléaire, après s’être affronté verbalement au géant américain, adopte un virage politique plus pacifique et consensuel envers ses voisins asiatiques et l’occident, les Ayatollahs allument le feu d’une guerre qui risque de les emporter.

Colériques à en perdre la raison, les Ayatollahs mènent dans leur folie leur pays à une confrontation contre les pays civilisés, dont seul le peuple iranien paiera les dégâts.

Il semble, que la dizaine d’années de guerre contre le dictateur irakien, un autre fou qui a brisé son propre pays, ne leur a, apparemment pas servi de leçon.
Loin de la politique « soft » pour ne pas dire molle de l’ex président Obama au proche et au moyen-orient, l’Amérique de Trump est décidée à faire respecter les lignes rouges que les Ayatollahs et leur ami algérien ne doivent aucunement dépasser.

Ifilku Nughalad

SIWEL 112345 MAI 18