Crise entre Paris et Alger : La Kabylie en cause

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ALGER-PARIS (SIWEL) — Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a qualifié d’«irresponsable» la récente déclaration de Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie. Ce dernier avait affirmé à Tizi Ouzou que «60% des visas délivrés par son ambassade bénéficient aux habitants de la Kabylie et que 50% des étudiants algériens en France sont issus de Kabylie».

Pris d’une rage folle, le ministre algérien des Affaires étrangères, s’est violemment élevé contre les statistiques avancées par le diplomate français mais sans prendre la peine de les infirmer ou de les confirmer et pour cause, puisque le véritable problème pour l’Algérie arabo-islamique ce n’est pas la véracité des chiffres annoncés mais la signification de ces révélations au-delà des chiffres en eux-mêmes et le fait d’avoir employé les mots « Kabyle/Kabylie », tabous en Algérie arabo-islamique

Françalgérie : 60 % des visas délivrés en Algérie reviennent aux habitants de la Kabylie

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a indiqué, mardi à Tizi Ouzou, que  » 60% des visas délivrés par son ambassade bénéficient aux habitants de la Kabylie et que 50 % des étudiants algériens en France sont des kabyles »… Le diplomate français n’a, par ailleurs, pas manqué de relever que  » la grande partie de la coopération universitaire entre l’Algérie et la France se fait entre l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou et celles de son pays »…

Voilà une bien étrange « préférence pour les kabyles » quand on sait que l’Etat Français classe la Kabylie comme zone dangereuses (entendre par là zone d’activité du terrorisme islamiste) et que la presse française qualifie toute honte bue la Kabylie de refuge du terrorisme islamiste…Il y a comme une contradiction qui révèle que la vérité se cache dans les actes et non dans le discours , sinon, la Kabylie serait celle qui aurait le moins de visas pour la France

Convaincre 100 000 personnes de marcher, Ferhat At Sɛid et Vuɛziz Ucebbi l’ont fait !

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CONTRIBUTION (SIWEL) — La marche récente des partisans du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) à Tizi Wezzu a été, mise à part la marche du 14 juin 2001, la plus importante démonstration publique enregistrée du peuple kabyle. Le mérite revient à deux hommes qui travaillent de concert, l’un depuis l’extérieur, Ferhat At Sɛid (Ferhat Mehenni), président du Gouvernement provisoire kabyle en exil; l’autre depuis l’intérieur, Vuɛziz Ucebbi (Bouaziz Ait-Chebib), président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) :

A tous les peuples d’Algérie : « Les vrais patriotes ? C’est nous, les kabyles ! »

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CONTRIBUTION (SIWEL) — A tous ceux qui veulent donner au peuple kabyle une leçon de patriotisme… Si vous voulez savoir qui sont les vrais patriotes, nous vous répondons : Les vrais patriotes ? « C’est nous les kabyles » ! Nous avons joué le jeu de l’unité en 1954, et qu’avons-nous eu en retour ? La dictature arabo-algérianiste ! Mais cette fois-ci, nous commencerons d’abord par libérer la Kabylie… et pourquoi pas l’ensemble des peuples de Tamazgha centrale que vous dénommez « Algérie ». Et si nous recevons une aide « extérieure » « Ccah Yehwayagh ! »

Ahmed Ouyahia : Contre la Kabylie, l’Algérie croit trouver son Changarnier

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Le régime colonial algérien a trouvé en Ouyahia celui qu’il pense pouvoir mater la Kabylie. Il est vrai que le personnage qui est le thuriféraire attitré du régime depuis Liamine Zeroual ressemble à Changarnier, moins la compétence et l’audace.

Changarnier est ce général français présenté par l’historiographie coloniale comme celui qui, le 29 janvier 1840, à la tête de 430 hommes a remporté la victoire sur plusieurs milliers de Kabyles (sic). Ce qui est absolument faux puisque l’expédition de Kabylie n’a eu lieu que 15 ans plus tard, en 1857.

6 mai 1957 _ 6 mai 2016 : Tuvirett (Bouira) commémore l’incendie du village d’Ighzer Iwaqquren et la déportation de ses habitants par l’armée coloniale française.

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IGHZER IWAQUREN (SIWEL) — Perché sur les hauteurs de Saharidj, au pied du mont Lalla Khedidja, le village d’Ighzer Iwakuren a reçu ce vendredi des centaines de familles, venues de Raffour et des alentours pour rendre hommage aux 114 héros de la région, tombés sur le champs d’honneur face à l’armée coloniale française, et pour commémorer un évènement historique douloureux qui s’était déroulé le 6 mai 1957 dans le village d’Ighzer Iwaqquren.