Asif n At Ɛisi / La police coloniale d’Alger échoue à empêcher la conférence du président du MAK

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ASIF N AT ƐISI (SIWEL) — Il y a environ une heure de cela, la police coloniale algérienne a tenté d’empêcher la conférence du président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK ), Bouaziz Ait Chebib, à la cité universitaire d’Asif n At Ɛisi.

Les étudiants, qui l’ont invité, ne se sont pas laissés faire. Ils sont en effet sortis en masse pour chasser la police en leur scandant « Pouvoir Assassin », « Kabylie indépendante ».

Communiqué du MAK : « Nous mettons en garde le pouvoir colonial algérien contre toute atteinte physique contre les citoyens de Lesnam »

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KABYLIE (SIWEL) — Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) met en garde le pouvoir colonial algérien contre toute atteinte physique contre les citoyens de la localité de Lesnam et exigeons que cette agression cesse immédiatement. « Nos jeunes sont pacifiques et désarmés. Celui qui tirera sur eux sera considéré comme un criminel de guerre ».

Ci-après, le communiqué dans son intégralité :

Émeutes de Lesnam : Un médecin empêche la police algérienne de faire sortir sa victime de l’hôpital de Tizi-Ouzou

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LESNAM (SIWEL) — L’état du jeune homme tabassé par des policiers algériens dans un commissariat à Lesnam, le jeune homme à l’origine de l’émeute, reste critique. La victime a déjà subi deux opérations, la première à l’hôpital de Tuvirett, la seconde après son transfert en urgence vers l’hôpital de Tizi-Ouzou.

Selon des sources hospitalières, le médecin qui a pris en charge la victime à l’origine de l’émeute a empêché la police de faire sortir la victime de l’hôpital de Tizi-Ouzou pour l’emmener on ne sait où.

Par ailleurs, il y a lieu de souligner que les citoyens d’El Asnam ont demandé la libération des 12 jeunes arrêtés ce matin par la police. S’ils ne sont pas libéré, menacent-ils, ils organiseront une autre manifestation demain et d’autres encore jusqu’à leur libération.

Scandale : Le maire de Tirmitine, Said Snaoui, et l’association « Le chemin du savoir » décernent des médailles d’honneurs aux gendarmes algériens pour le 20 avril

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TIRMITINE (SIWEL) — Pour la double commémoration du 20 avril, le printemps amazigh et le tragique printemps noir, le maire de Tirmitine n’a rien trouvé de mieux à faire que d’inviter à ces festivités de la honte, la gendarmerie algérienne qui a assassiné 128 jeunes Kabyles avec des balles explosives au cours du Printemps noir de 2001.

URGENT : La police algérienne charge et tire sur les manifestants kabyles de Lesnam avec des balles en caoutchouc : 7 blessés

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LESNAM (SIWEL) — Après les émeutes d’hier en fin de journée suite à l’agression d’un jeune par des policiers algériens, des affrontements ont repris ce matin entre des jeunes manifestants kabyles et les forces de police algériennes à Lesnam, dans le département kabyle de Tuvirett (ex Bouira), selon nos confrères de Radio Djurdjura, le bilan serait de sept blessés qui se rajoutent aux cinq d’hier soir dont un policier

Hocine Azem et Idir At Maamar en conférence conjointe sur le 20 Avril à l’université de Tizi-Wezzu : « la solution ne pourra être que kabyle »

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TIZI-WEZZU (SIWEL) — Dans le cadre de la commémoration du double anniversaire du printemps amazigh et du printemps noir, Hocine Azem et Idir Ait Maamar, en leur qualité d’anciens délégués du mouvement des Archs ont été invités hier dimanche à l’université de Tizi Wezzu par le collectif des étudiants du département de langue et culture amazighes afin d’apporter leur témoignage et un éclairage sur les événements tragiques qui ont coûté à la Kabylie 128 martyrs et des milliers de blessés sous les balles explosives et assassines de la gendarmerie algérienne.

Christianophobe, l’Etat algérien menace de fermeture l’église de Maâtkas

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MAATKAS (SIWEL) — Les chrétiens de Kabylie sont sous la pression de l’État algérien qui ne cesse pourtant de pérorer sur sa prétendue liberté de culte, soi-disant  » garantie  » par la constitution algérienne. Mais comme pour toutes les déclarations de bonne foi algériennes, et comme dirait De Gaule qui savait bien de quoi il parlait, » les promesses n’engagent que ceux qui y croient « .

Après la mise en demeure reçue en février dernier par l’église d’At Djima la sommant de cesser toute activité cultuelle, c’est au tour de l’église de Maâtkas de subir le même sort: l’église est en effet sommée à son tour de cesser toute activité cultuelle.

A At Djima comme à Maâtkas, les mises en demeures sont signées des chefs de circonscription (daira); celui d’Iwadiyen (Ouadhias) pour At Djima et celui de Maâtkas pour l’église de Maâtkas.