AQVU (SIWEL) — » Un autre agent en civile se précipita vers nous et nous demanda d’ouvrir le coffre pour y découvrir les tartes dont nous étions si fiers. On peut dire que la réjouissance sur son visage se laissait lire sans trop de peine, trop heureux qu’il fût d’avoir fait, selon lui, une découverte révolutionnaire. Nous étions priés aussitôt d’aller rejoindre un agent, attablé sur le bord de la route, qui détenait nos pièces d’identité en inscrivant nos noms et en tentant de nous horrifier, promettant que nous étions foutus et passibles de prison. Notre réaction naturelle était de rire, laissant paraître notre indifférence à ses propos dépourvus de sens. « ,
« Les militants de Chemini ayant renvoyé leur bus, ont choisi de passer le barrage et poursuivre leur route à pieds sur une certaine distance, où ils étaient attendus par un bus d’un militant de Michelet. Tels des renards, nous eûmes la brillante idée de leur confier nos tartes, alors que d’autres militants retenaient l’attention des gendarmes. Nous en avions ri à en avoir mal au ventre à l’idée de les avoir privés du bonheur de nous les arracher et de les déguster. «
Extrait du communiqué de la coordination MAK d’AQVU relatant leurs mésaventures pour arriver jusqu’au lieu du Congrès à At-Zellal