Yennayer, le DRS et la Miss factice
On(SIWEL) — Yennayer ne s’est pas limité en Kabylie au traditionnel Imensi suivi le lendemain d’un défilé de chanteurs dont certains, avec du folklore s’il en est, s’auto-suffisent à croire qu’ils concourent à sauver une fête menacée de disparition dans beaucoup de régions de l’univers berbère. Yennayer, depuis la mise en service de la peudo-démocrartie en Algérie, a été intégré dans le laticlave des thèmes réservés à des journées particulières, comme celles consacrées, ailleurs, aux dauphins, aux oiseaux migrateurs ou à l’environnement.
Depuis 2009, le MAK fait de Yennayer une journée d’action, le gouvernement algérien s’en mêle à travers ses vassaux kabyles dans le seul but d’établir dans l’esprit algérien, une hiérarchie dans laquelle la Kabylie devrait prendre le statut ingrat d’éternelle contrôlée. Mal lui en prit, cette fois-ci, Yennayer a marqué le retour sur le sol kabyle de l’ancêtre porteur de sacrifices et d’espoirs.
Le 12 janvier 2016, la Kabylie a fait rejaillir les agrumes d’un large processus de luttes et est descendue dans la rue revendiquer sa place parmi les nations. Et les couleurs des manifestations qui s’y sont déroulées augurent une tache qui va s’émanciper, continuellement et assidûment réitérée mais jamais transformée.