PARIS-DIASPORA (SIWEL) — Noufel Bouzeboudja, un poète moderne mais affectueusement attaché aux codes du verbe traditionnel kabyle fuyant le conservatisme stérile. Un poète qui verse allègrement dans l’art d’inciter à la mise à jour des consciences accidentées par l’oubli.
Un poète qui a sa façon de s’emparer de la langue kabyle et de celles du monde afin de les faire rimer ensembles car à chaque fois, il prend le large pour s’enfoncer dans l’immédiateté des Ailleurs.
Un poète qui prend de notre contemporanéité tout l’entrain qu’il portraiture volontiers en funambule. Si la beauté est un cadeau de la nature ou une faveur du ciel, la poésie s’acquiert à l’homme quand enfant, il repousse les limites de l’innocence la tête farcie de questionnements.